Véhicules électriques, hydrogène, moteurs à combustion
À quoi ressembleront vraiment nos routes dans 10 ans?

Des experts partagent leurs projections pour l’année 2035 et prédisent quelques changements qui affecteront les automobilistes d’ici là. Mais toutes les tendances en matière de mobilité ne se répercuteront pas sur le paysage urbain à la même vitesse.
Publié: 13.03.2024 à 00:00 heures
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Dernière mise à jour: 12.03.2024 à 14:08 heures
Article rémunéré, présenté par Toyota

Autant le dire tout de suite, l’avenir (automobile) ne sera pas si futuriste qu’on se l’imagine, du moins pas en 2035. Le concept de la conduite autonome, par exemple, n’aura pas encore été déployé à grande échelle, estime Michael Pachmajer, expert en mobilité. Michael Pachmajer explore cette thématique depuis de nombreuses années au Zukunftsinstitut de Francfort (Allemagne) et de Vienne (Autriche). «Je ne pense pas que cette nouveauté se sera déjà imposée dans dix ans», affirme-t-il. «Techniquement, ce n’est pas un problème pour les véhicules individuels, comme le prouvent les essais sur le terrain depuis longtemps. Le vrai défi consistera plutôt à trouver comment mettre en place, du point de vue technologique, tout un système de transport autonome dans des villes étroites comme Zurich, par exemple. » 

Michael Pachmajer prévoit en outre un obstacle majeur du côté des êtres humains. «La confiance en la sécurité et la volonté de s’en remettre entièrement à un système de circulation autonome ne sont pas encore au rendez-vous pour la plupart des gens. Cela va probablement prendre encore du temps. » 

Des centres de mobilité et de meilleures autoroutes

Mais les experts discernent encore bien des changements à l’horizon. Pour Michael Pachmajer, la mobilité va certainement évoluer dans un avenir proche, avec moins de trafic dans les villes, d’une part, et avec ce que l’on appelle des pôles de mobilité à la périphérie des villes d’autre part, qui dirigeront les flux de pendulaires en direction de la ville vers les transports publics ou des concepts de partage de véhicules. «Ces nouveaux centres de transport constituent un élément clé pour les infrastructures de mobilité du futur», déclare Michael Pachmajer avec conviction.

Des voitures électriques et des camions à hydrogène sur des autoroutes améliorées: telle est la vision du trafic routier suisse en 2035 selon l’IA génératrice d’images Midjourney.
Photo: Midjourney

En dehors des villes, la voiture gardera cependant son importance. «La voiture électrique a un rôle important à jouer à la campagne, notamment pour relier les zones rurales aux centres de mobilité urbaine», estime l’expert. Cela s’applique également au trafic logistique, qui va continuer de croître à mesure que la circulation des marchandises augmente. Une grande partie des moteurs de camion sont également susceptibles d’évoluer, notamment grâce aux progrès accomplis du côté des moteurs carburant à l’hydrogène, selon Michael Pachmajer. 

Une opinion que partage Björn Müller, responsable des relations médias chez Toyota Suisse. «Nous partons du principe que la mobilité va se diversifier et que l’on verra différents concepts de propulsion sur les routes dans un avenir proche», explique-t-il. Toyota mise déjà actuellement sur une vaste stratégie mondiale pour atteindre la neutralité carbone. «Celle-ci s’inscrit dans la volonté de notre entreprise d’offrir un vaste choix de technologies de propulsion pour s’adapter à tous les besoins de la clientèle, à toutes les conditions sur le marché et à toutes les infrastructures locales dans différentes régions du monde. Outre divers systèmes à propulsion électrique, nous proposons également des moteurs à combustion alimentés à l’hydrogène ou avec des carburants électroniques. »

Selon les spécialistes, la mobilité électrique se sera imposée en Europe comme le nouveau standard pour les voitures de tourisme d’ici 2035. Les véhicules hybrides ou hybrides rechargeables devraient également continuer à connaître le succès, du moins dans le reste du monde. C’est pourquoi Toyota considère toutes ces technologies prometteuses pour l’avenir et choisit par conséquent de miser sur de nombreuses options différentes.

L’ère des «super batteries»

En ce qui concerne la Suisse, l’Office fédéral de l’énergie prévoit que, d’ici une dizaine d’années, près de deux millions de véhicules à batterie électrique circuleront sur les routes suisses, un chiffre avancé dans son rapport «Comment la Suisse rechargera-t-elle à l’avenir?», publié l’année dernière. Cela représente près de la moitié des voitures individuelles en circulation. «L’industrie automobile s’accorde sur le fait que l’électricité va devenir la norme en matière de propulsion, du moins pour les voitures de tourisme», déclare également Michael Pachmajer, chercheur spécialisé dans l’avenir de la mobilité. 

De ce fait, les usines de batteries seront plus nombreuses et plus grandes à l’avenir, car une large partie des budgets de recherche leur seront consacrés dorénavant. Le développement de nouvelles batteries aura pour objectif d’utiliser des matériaux de base moins nocifs que le lithium et qui pourront ensuite être entièrement recyclés. De nouveaux concepts de batteries comme ceux que Toyota prévoit de perfectionner, en tant que marque pionnière dans ce domaine, par exemple avec la production d’accumulateurs bipolaires au nickel-métal-hydrure (NiMh). Ceux-ci requièrent moins de minéraux et sont moins chers, tout en offrant une densité de puissance deux fois plus élevée. «En plus de cela, nous travaillons à l’introduction de ce que l’on appelle les batteries solides», annonce Björn Müller. Ces super-batteries devraient être utilisées progressivement à partir de 2026. «Elles permettent de décupler l’autonomie à plus de 1000 kilomètres, à des prix plus bas, ce qui se traduira par un impact positif sur la progression de l’électromobilité à moyen terme», assure Björn Müller. 

Les 4 Super-Batteries de Toyota

D'ici 2026, Toyota construira une nouvelle usine de production appelée «Bev Factory», où quatre types de super-batteries de nouvelle génération seront développés en parallèle:

Batteries au lithium-ion haute performance

Ce type de batterie devrait permettre des autonomies WLTP de plus de 800 kilomètres, avec un temps de charge de 10 à 80 % en seulement 20 minutes.

Batteries au phosphate de fer et de lithium

Ce type de batterie moins cher devrait offrir environ 20 % d'autonomie supplémentaire par rapport à la génération actuelle de batteries. Le temps de charge de 10 à 80 % est estimé à 30 minutes.

Batteries lithium-ion haute performance

Cette batterie devrait offrir une autonomie de plus de 1000 kilomètres, avec un temps de charge de 10 à 80 % en 20 minutes ou moins.

Batteries à électrolyte solide

Les batteries à électrolyte solide sont considérées comme des bouleversements majeurs pour les voitures électriques, car elles offrent plus de puissance dans un format plus compact et se rechargent plus rapidement, passant de 10 à 80 % en seulement dix minutes ou moins.

D'ici 2026, Toyota construira une nouvelle usine de production appelée «Bev Factory», où quatre types de super-batteries de nouvelle génération seront développés en parallèle:

Batteries au lithium-ion haute performance

Ce type de batterie devrait permettre des autonomies WLTP de plus de 800 kilomètres, avec un temps de charge de 10 à 80 % en seulement 20 minutes.

Batteries au phosphate de fer et de lithium

Ce type de batterie moins cher devrait offrir environ 20 % d'autonomie supplémentaire par rapport à la génération actuelle de batteries. Le temps de charge de 10 à 80 % est estimé à 30 minutes.

Batteries lithium-ion haute performance

Cette batterie devrait offrir une autonomie de plus de 1000 kilomètres, avec un temps de charge de 10 à 80 % en 20 minutes ou moins.

Batteries à électrolyte solide

Les batteries à électrolyte solide sont considérées comme des bouleversements majeurs pour les voitures électriques, car elles offrent plus de puissance dans un format plus compact et se rechargent plus rapidement, passant de 10 à 80 % en seulement dix minutes ou moins.

Les voitures à essence seront toujours là, mais…

D’autres experts sont également convaincus que d’ici 2035, il n’y aura plus de problèmes ni de raisons de se méfier des voitures électriques, que ce soit au niveau de leur autonomie ou de la recharge. Selon les estimations de l’Office fédéral de l’énergie, le développement des infrastructures de recharge devrait connaître des avancées considérables au cours des 10 à 15 prochaines années. 

Une prédiction que confirme Michael Pachmajer, spécialiste de la mobilité: «Je pense que le réseau de recharge électrique aura atteint une densité comparable à celle du réseau actuel des stations-service, car les fournisseurs vont progressivement intégrer la recharge électrique à leurs stations-service. En effet, il sera moins intéressant à l’avenir de miser sur le diesel et l’essence en raison de la baisse de la demande et de la hausse des prix du carbone. » 

Il sera certes encore possible d’acheter des voitures de tourisme à essence d’ici 2035, étant donné que l’interdiction générale de leur vente n’entrera en vigueur que peu après. Ce plan prévoit que dès 2035, la vente de voitures neuves équipées de moteurs à combustion classiques sera interdite. Une décision qui s'applique en principe également à la Suisse, qui n'est pas membre de l'UE, car les voitures neuves immatriculées ici doivent également respecter les homologations de type de l'UE et les normes européennes en matière d'émissions. Pachmajer dit: «Mais il est probable qu’à l’avenir, la différence de prix entre l’énergie solaire ou éolienne et l’essence ou le diesel sera si importante, au détriment du pétrole, que les véhicules à combustion ne seront financièrement vraiment plus avantageux.» 

Dans le même temps, le marché des voitures électriques d’occasion devrait donner un sérieux coup de pouce à la mobilité électrique dans les années à venir. «Ce marché va connaître une croissance énorme dans les années à venir.» Mais le marché des voitures neuves n’est pas en reste. C’est là que Toyota prévoir de concentrer ses efforts. 

30 nouveaux modèles électriques d’ici 2030

Toyota prévoit ainsi de commercialiser pas moins de 30 nouveaux modèles électriques d’ici 2030. Une offensive de modèles qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie de durabilité «beyond zero» de la marque spécialiste de la mobilité. Cinq véhicules entièrement électriques sont déjà en circulation actuellement: la bZ4X, la Proace et la Proace City, ainsi que la Proace Verso et la Proace City Verso. D’ici fin 2025, quatre véhicules supplémentaires viendront s’ajouter à cette offre, dont l’Urban SUV et le Sport Crossover. «L’Urban SUV s’appuie sur le succès de la Toyota Yaris Cross hybride-électrique», explique Björn Müller. «Quant au Sport Crossover et son profil caractéristique à hayon, il se positionne comme une alternative aux modèles SUV et offrira une belle alternative en matière de style dans la gamme des véhicules à batterie électrique.» 

Toyota prévoit ainsi de commercialiser pas moins de 30 nouveaux modèles électriques d’ici 2030. Une offensive de modèles qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie de durabilité «beyond zero» de la marque spécialiste de la mobilité. Cinq véhicules entièrement électriques sont déjà en circulation actuellement: la bZ4X, la Proace et la Proace City, ainsi que la Proace Verso et la Proace City Verso. D’ici fin 2025, quatre véhicules supplémentaires viendront s’ajouter à cette offre, dont l’Urban SUV et le Sport Crossover. «L’Urban SUV s’appuie sur le succès de la Toyota Yaris Cross hybride-électrique», explique Björn Müller. «Quant au Sport Crossover et son profil caractéristique à hayon, il se positionne comme une alternative aux modèles SUV et offrira une belle alternative en matière de style dans la gamme des véhicules à batterie électrique.» 

Mais le géant japonais de l’automobile veut aller encore plus loin, «beyond», comme le suggère sa stratégie. En effet, Toyota prévoit non seulement de vendre exclusivement des véhicules sans émissions d’ici 2035, mais aussi de les produire avec un bilan carbone neutre le plus tôt possible. Björn Müller l’explique en ces termes: «Grâce à la réduction continue de la consommation d’énergie et à l’utilisation de technologies de production innovantes, nos sites de production afficheront un bilan carbone neutre dans le monde entier d’ici 2040.»

Conclusion: les développements qui vont se traduire par des changements perceptibles sur nos routes s’annoncent nombreux. Et grâce aux nombreux nouveaux concepts de propulsion sans émissions (sonores) qu’ils présenteront, le trafic devrait déjà être nettement moins bruyant en 2035.

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Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.

Contact : E-mail à Brand Studio

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