Giorgio Besomi bientôt aux championnats d’Europe des métiers
Poseurs de sol depuis quatre générations

Les Besomi sont poseurs de revêtements de sol, ou soliers, à Bellinzone depuis quatre générations. Giorgio, le fils, prévoit de reprendre un jour l’entreprise familiale. Mais d’abord, ce jeune homme de 25 ans représentera la Suisse aux championnats d’Europe des métiers.
Publié: 22.08.2023 à 00:01 heures
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Dernière mise à jour: 23.08.2023 à 12:24 heures
Article rémunéré, présenté par SwissSkills

Dans l’entreprise familiale Besomi, vie privée et vie professionnelle ne font qu’un. Non seulement l’adresse du domicile est la même que celle de l’entreprise, mais la société et la famille Besomi ont un seul et même numéro de téléphone. Le fils, Giorgio, 25 ans, vit encore chez ses parents, Adolfo, 57 ans, et Luisa, 58 ans. Quant au grand-père, Francesco, 84 ans, il habite à seulement 200 mètres de là. 

Les Besomi de Bellinzona forment une véritable dynastie de soliers. Car avec Giorgio, c’est la 4e génération qui perpétue l’entreprise familiale, fondée officiellement en 1964. Mais avant cela, l’arrière-grand-père, Adolfo, exerçait ce métier depuis bien longtemps déjà. 

Sur cette photo de 1955, l’arrière-grand-père Adolfo Besomi et son frère Bruno posent un parquet avec l’aide d’un employé (de droite à gauche).
Photo: PD

L’entreprise Besomi est toujours restée de dimension modeste. Aujourd’hui, c’est Adolfo, le papa, qui la dirige. Giorgio travaille à ses côtés et lui succèdera un jour. Luisa, elle, se charge des tâches administratives. Les Besomi n’ont pas de salariés. «La concurrence de l’Italie, toute proche, est forte. Les entreprises italiennes pratiquent des prix sur lesquels peu de Suisses peuvent s’aligner, explique Luisa. Comme nous sommes une petite entreprise familiale bien implantée dans la région de Bellinzone, nous nous en sortons bien sur ce créneau.» 

Trois générations sur une photo (de gauche à droite) : Giorgio, Francesco et Adolfo Besomi.
Photo: Claudio Bader

Si Giorgio n’est pas encore aux commandes de l’entreprise familiale, c’est pourtant bien lui qui est aujourd’hui au centre de toute l’attention. Début juillet, le jeune homme, qui suit une formation de chef poseur de revêtements de sol, a réussi son examen intermédiaire au terme de quatre jours d’épreuves. Et début septembre, il partira en Pologne, à Gdańsk, pour participer aux EuroSkills, les championnats d’Europe des métiers. Ces derniers mois ont été très chargés: travail, formation, examens et préparation des championnats. Giorgio n’en a que plus hâte de partir en Pologne. En compagnie de son père, de sa mère et de sa sœur, bien sûr. «C’est un événement unique, nous tenons à être présents aux côtés de Giorgio», confie Luisa, la maman. D’ailleurs, toute la famille, grand-père compris, est réunie autour de la table tandis que Giorgio répond à nos questions. 

Giorgio Besomi n’a pas d’expérience des compétitions, mais il se réjouit à l’idée de participer aux championnats d’Europe.

On pourrait croire que Giorgio a appris le métier dès son plus jeune âge. Il n’en est rien. Certes, enfant, il accompagnait son père au travail. «Pendant les vacances scolaires, il m’emmenait avec lui. Enfant, je jouais sur les chantiers et je le regardais travailler.» Plus tard, Giorgio a donné des coups de main, effectuant de menus travaux. Le moment venu de choisir une orientation, il n’a pas opté pour l’apprentissage de solier, mais a préféré étudier dans une école de commerce pendant quatre ans, estimant que cette formation lui ouvrirait davantage de portes. Luisa, la mère, explique: «Nous avons tenu à laisser notre fils libre du choix de sa formation.» D’autant que celle-lui lui sera également utile dans la gestion de l’entreprise familiale. De fait, il n’a aucune difficulté à rédiger des courriers ou à lire un bilan comptable. 

Apprentissage complémentaire en Suisse alémanique

Son diplôme de commerce en poche, Giorgio s’oriente vers la profession familiale. Il entame un apprentissage de poseur de sol-parquet, mention «revêtements textiles et souples», l’école professionnelle du Tessin ne proposant pas l’option «parquet». Une fois son apprentissage terminé, il passe un an dans une entreprise zurichoise pour y apprendre les ficelles du métier. «Cette année m’a permis d’améliorer considérablement mon allemand, ce qui est un véritable plus», explique Giorgio. La perspective de reprendre un jour l’entreprise familiale l’emplit de fierté: «Qui peut dire qu’il dirige une entreprise existant depuis quatre générations?», confie-t-il.

UBS: partenaire des SwissSkills

17 jeunes professionnels représenteront la Suisse et le système de formation duale lors des EuroSkills 2023 à Gdansk.

UBS s'engage pleinement dans le cadre des compétitions SwissSkills ayant pour objectif de mettre en valeur l'excellence du système professionnel en Suisse. Le soutien de notre équipe nationale professionnelle en fait également partie. Ses membres bénéficient d'un suivi tout au long de leur préparation aux championnats internationaux, afin de mettre en valeur la compétitivité du système de formation suisse à l'international.

Ringier est le partenaire média officiel de SwissSkills.

17 jeunes professionnels représenteront la Suisse et le système de formation duale lors des EuroSkills 2023 à Gdansk.

UBS s'engage pleinement dans le cadre des compétitions SwissSkills ayant pour objectif de mettre en valeur l'excellence du système professionnel en Suisse. Le soutien de notre équipe nationale professionnelle en fait également partie. Ses membres bénéficient d'un suivi tout au long de leur préparation aux championnats internationaux, afin de mettre en valeur la compétitivité du système de formation suisse à l'international.

Ringier est le partenaire média officiel de SwissSkills.

Giorgio Besomi, qui s’apprête à représenter la Suisse aux championnats d’Europe, n’a pourtant encore jamais participé à une compétition professionnelle. C’est lors de son apprentissage complémentaire à Zurich que des spécialistes ont repéré son talent, avant de lui proposer de participer aux championnats. «C’est sûr, je n’ai pas l’expérience des concours que peuvent avoir les participants, qui ont disputé des championnats régionaux ou les SwissSkills. Mais j’ai réussi haut la main différents examens professionnels et j‘ai montré que, même sous pression, je travaille très bien.» Comme lors de l’examen de chef poseur de revêtements de sol: «Les épreuves pratiques ont duré quatre jours. Lors des championnats d’Europe, nous aurons trois jours pour accomplir le travail.» 

Le talent de Giorgio Besomi pour poser des sols a été repéré par un spécialiste durant sa formation.
Photo: Claudio Bader

Comment se positionne-t-il par rapport à ses concurrents? Giorgio Besomi n’en sait trop rien. «Mon objectif est de donner le meilleur de moi-même. Si j’y parviens, je serai satisfait.» Il se réjouit à l’idée de faire de nouvelles expériences et des rencontres. Et si pour couronner le tout, il parvenait à décrocher une médaille à Gdańsk, ça serait formidable! 

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Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.

Contact : E-mail à Brand Studio

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