«Lors des SwissSkills de Berne de l’an dernier, j’étais le seul Romand à participer aux championnats dans ma catégorie de métiers. J’ai remporté la médaille d’or.» Fier de son palmarès, Antoine Cottens de Rances (VD), mécanicien en machines de chantier, a de la suite dans les idées et ne compte pas en rester là. Il va tout mettre en œuvre pour obtenir le meilleur résultat lors de son passage aux EuroSkills, les championnats européens de métiers qui se dérouleront à Gdansk du 5 au 9 septembre 2023.
Conscient des défis qui l’attendent, Antoine aura indéniablement du fil à retordre lors des épreuves: «Tout comme pour les SwissSkills, je vais devoir travailler sur des machines totalement nouvelles ayant leurs propres spécificités. La documentation m’est également inconnue. Un grand saut dans le vide en quelque sorte. Sans compter que les échanges avec les experts se feront en anglais, ce qui peut être source d’erreurs ou de malentendus. Je reste néanmoins confiant car quoiqu'il arrive, je sortirai grandi de cette aventure en Pologne.»
Un parcours atypique
Prédestiné à la voie gymnasiale, Antoine sait rebondir: «Je voulais devenir prof de sport, mais le fait de rester 8 heures assis sur un banc d’école m'horripilait. Raison pour laquelle j’ai interrompu mon cursus fort prometteur par ailleurs (rires). Cet arrêt précoce reste une des meilleures choses qui me soient arrivées dans la vie.» Doté d’une résilience sans pareille, le jeune homme choisit alors le métier de mécanicien qui lui permet de satisfaire pleinement son besoin de mobilité et son envie d’être en extérieur: «Dans la multinationale qui m’emploie, mes journées se déroulent souvent en dehors du bureau. Au volant de mon fourgon de dépannage, je sillonne la Suisse romande pour me rendre sur les chantiers et intervenir chez les clients. Avec l’expérience, j’ai appris à faire preuve de diplomatie face aux situations difficiles. Seule ombre au tableau: il faut faire face quotidiennement aux aléas de la météo. Mais bon, on s’y habitue aussi.»
17 jeunes professionnels représenteront la Suisse et le système de formation duale lors des EuroSkills 2023 à Gdansk.
UBS s'engage pleinement dans le cadre des compétitions SwissSkills ayant pour objectif de mettre en valeur l'excellence du système professionnel en Suisse. Le soutien de notre équipe nationale professionnelle en fait également partie. Ses membres bénéficient d'un suivi tout au long de leur préparation aux championnats internationaux, afin de mettre en valeur la compétitivité du système de formation suisse à l'international.
Ringier est le partenaire média officiel de SwissSkills.
17 jeunes professionnels représenteront la Suisse et le système de formation duale lors des EuroSkills 2023 à Gdansk.
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Il vise haut
Cette profession très variée permet au jeune Vaudois de vivre pleinement sa passion pour la mécanique. Un choix judicieux compte tenu de la conjoncture, car la Suisse manque cruellement de personnes qualifiées dans le secteur. Bien que ses compétences soient reconnues, il ne se repose pas sur ses lauriers. «Suite à ma victoire l’an dernier aux SwissSkills, l’association professionnelle a décidé de de me payer le brevet fédéral. Ce qui n’est pas rien, vu son coût conséquent. En Suisse romande, la formation débute tous les trois ans et je ferai donc partie de la prochaine promotion.» Et ce n’est qu’un début car le médaillé des SwissSkills n’entend pas en rester là. Une fois sa formation terminée, il souhaite enchaîner avec une maîtrise. Loin de le restreindre, le choix de sa profession lui offre de belles perspectives d’évolution. À l’image de ses collègues, il se voit évoluer dans la multinationale qui l’emploie actuellement: «Mon chef a fait le même apprentissage que moi et il occupe le poste d’agent de transport et de logistique à présent. Le responsable du secteur terrassement pour la Suisse romande possède également les mêmes bases que moi. Une fonction qu’il occupe après avoir décroché une maîtrise.»
La mécanique, de père en fils
Un brin carriériste, Antoine? «Non, pas forcément, mais j’entends acquérir le maximum de connaissances dans une grande entreprise pour, dans un second temps, transmettre mon expérience aux personnes qui me sont proches. Sur le long terme j'envisage peut-être de travailler avec mon papa et mon frère dans l’entreprise familiale», déclare-t-il avec fierté. Car rappelons-le, la mécanique coule indéniablement dans les veines des Cottens: «Beaucoup de membres de ma famille possèdent de solides bases en mécanique: mon père est mécanicien poids lourds, mon frère mécanicien machines agricoles, un cousin mécanicien engins de chantier. Tous trois apportent leur pierre à l’édifice pour faire perdurer l'entreprise familiale fondée en 1919», conclut-il.
Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.
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