Nos lectrices parlent de leurs règles
«Ma fille me demandait souvent pourquoi je saignais»

Les femmes parlent aujourd’hui beaucoup plus ouvertement de leurs règles. C’est ce que révèle une nouvelle enquête du Groupe Mutuel. C’est important et c’est le seul moyen de rompre avec la stigmatisation. Voici les histoires vécues par nos lectrices et nos lecteurs.
Publié: 15.06.2023 à 00:01 heures
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Dernière mise à jour: 15.06.2023 à 09:54 heures
Article rémunéré, présenté par Groupe Mutuel
Photo: Getty Images

La menstruation concerne environ la moitié de l’humanité. Pourtant, elle a longtemps été entourée de honte et même passée sous silence. Heureusement, les choses ont évolué. Les règles sont quelque chose de naturel et doivent être appréhendées comme telles. Une nouvelle enquête représentative (cliquer ici pour accéder à l’article) du Groupe Mutuel révèle que 86% des femmes interrogées n’éprouvent aucun malaise à parler de leurs menstruations. Nous avons demandé à nos lectrices et lecteurs de nous raconter leurs histoires personnelles sur ce thème. Pour donner du courage et de l’espoir à d’autres femmes.

Sonja* ne souffre plus grâce à sa fille

«Je parle ouvertement de mes règles avec mes filles. Comme j’ai un cycle très court de 23 jours – dont dix de saignements – ma fille aînée (14 ans) m’a dit de consulter ma gynécologue. En novembre dernier, j’ai subi une ablation de la muqueuse utérine. Depuis, je n’ai plus de saignements et je profite de ma nouvelle vie sans saignements mensuels.»

Brigitte* a reçu un diagnostic d’endométriose à plus de 40 ans

«J’ai eu mes premières règles à l’âge de dix ans. Comme j’avais des saignements très abondants et des douleurs, ma mère m’a emmenée chez le gynécologue. J’avais 14 ans. Malheureusement, aucun examen n’a été fait à l’époque. On m’a dit qu’il fallait m’y habituer. On m’a prescrit la pilule et des antidouleurs, mais les douleurs n’ont pas vraiment diminué pour autant. Ce n’est qu’à 45 ans qu’on a découvert par hasard que je souffrais d’endométriose. Elle avait colonisé l’intestin et était de la taille d’une orange. L’intestin a ensuite été rétréci et l’utérus retiré. Depuis, je n’ai plus mes règles, mais je souffre de problèmes intestinaux. Il est très important que l’on parle ouvertement de ce sujet et que les jeunes femmes n’aient pas à connaître ce calvaire.»

Deborah* attend l’ablation de son utérus

«Très sincèrement, je déteste mes saignements mensuels. J’ai eu mes premières règles vers l’âge de 11 ans, juste avant de partir en voyage de classe. J’ai toujours beaucoup saigné et je suis presque sûre que cette quantité n’est pas normale. Je souffre également de maux de dos et de ventre et je suis fatiguée, mais je suis toujours allée travailler aussi loin que je me souvienne. Depuis que j’ai 16 ans, je sais que je ne veux pas avoir d’enfants. J’attends presque impatiemment de pouvoir me faire retirer l’utérus. Mais comme je n’ai que 30 ans, je dois encore patienter quelques années.»

Engagé pour la santé des femmes

La santé des femmes reste un domaine encore peu étudié. En effet, seuls 4% des fonds de recherche dans le monde sont consacrés à des thèmes touchant la santé des femmes. Le Groupe Mutuel a fait de la santé des femmes l’une de ses priorités en matière de prévention. En collaboration avec l’EPFL Innovation Park, il a créé en 2021 l'accélérateur de start-ups Tech4Eva qui soutient les jeunes entreprises proposant des solutions innovantes dans le domaine de la santé des femmes. La troisième phase, actuellement en cours, soutient pendant neuf mois 21 start-ups qui travaillent sur des thèmes divers tels que le cancer du sein, la grossesse ou la ménopause.

La santé des femmes reste un domaine encore peu étudié. En effet, seuls 4% des fonds de recherche dans le monde sont consacrés à des thèmes touchant la santé des femmes. Le Groupe Mutuel a fait de la santé des femmes l’une de ses priorités en matière de prévention. En collaboration avec l’EPFL Innovation Park, il a créé en 2021 l'accélérateur de start-ups Tech4Eva qui soutient les jeunes entreprises proposant des solutions innovantes dans le domaine de la santé des femmes. La troisième phase, actuellement en cours, soutient pendant neuf mois 21 start-ups qui travaillent sur des thèmes divers tels que le cancer du sein, la grossesse ou la ménopause.

Tanja* en parle très ouvertement

«Adolescente, je souffrais de crampes douloureuses pendant mes règles. Elles se sont heureusement atténuées avec la pilule. J’en parle très ouvertement avec ma fille de huit ans. Avant de me faire retirer l’utérus, elle venait souvent dans la salle de bain et me demandait pourquoi je saignais. Je répondais ouvertement à toutes ses questions, car les règles sont la chose la plus naturelle du monde.»

David* se montre compréhensif et compatissant avec sa compagne

«Ma compagne souffre chaque mois d’importantes douleurs menstruelles. Au début de notre relation, j’étais un peu maladroit, en tant qu’homme j’avais du mal à me mettre à sa place. Nous en avons parlé très ouvertement et cela m’a aidé à mieux la comprendre. Quand elle ne va pas bien, je la console aussi bien que possible. Quand elle veut être seule, je la laisse. Et parfois je lui fais une surprise en lui apportant son chocolat préféré ou des fleurs. Je sais bien que ça ne soulagera pas ses douleurs, mais je peux au moins la faire sourire.»

Manuela* souffre de vertiges et de migraines

«Je fais parties des chanceuses à ne pas avoir de douleurs. Mais je saigne tellement les premiers jours que je souffre de vertiges, entre autres. J’ai également des crises de migraine. La pilule m’a aidée, mais a déréglé d’autres choses. J’ai donc arrêté de la prendre et je me suis résignée.»

* Les prénoms ont été modifiés.

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Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.

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