«Je vous apprends à rouler lentement!»
1:21

Sur la route avec Sébastien Tombez, moniteur de conduite
«Je vous apprends à rouler lentement!»

La dernière fois que vous avez mis les pieds à l’école de conduite, c’était quand? Connaissez-vous encore toutes les règles, surtout sur le chemin de l’école? Sébastien Tombez, moniteur de conduite, et Olivia vous montrent à quoi ressemble une leçon typique.
Publié: 19.08.2024 à 07:42 heures
|
Dernière mise à jour: 26.08.2024 à 09:54 heures
Article rémunéré, présenté par la campagne de sécurité routière «Arrêtez-vous pour les écolier∙ères»

Chaque jour, de nombreux élèves en école de conduite se croisent sur les routes suisses. Par exemple, 83'728 personnes ont réussi l'an dernier l'examen pratique pour le permis B, selon l'Association des services des automobiles. 

Mais ces élèves sont également sur la route à d’autres moments et, à l’instar des enfants, qui roulent à vélo ou qui marchent, ils doivent encore s’entraîner pour adopter les bons gestes. Comme le souligne Dagmar Rösler, présidente de l’association faîtière des enseignantes et enseignants de Suisse et institutrice, dans un entretien (ci-dessous), les enfants sont facilement distraits et il incombe aux automobilistes de rester vigilants.

Testez vos connaissances sur la circulation

Participez au quiz sur la circulation et gagnez l’un des plus de 200 prix mis en jeu.

Participez au quiz sur la circulation et gagnez l’un des plus de 200 prix mis en jeu.

«Ce qui me stresse le plus, c’est quand je vois des enfants le long de la route»

Olivia, 19 ans, passe actuellement son permis de conduire dans le canton de Fribourg. «J’ai déjà suivi une vingtaine d’heures de cours de conduite», partage-t-elle. Elle espère ne pas devoir en suivre beaucoup plus. Mais elle sait une chose: «Ce qui me stresse le plus, c’est quand je vois des enfants le long de la route.» Car eux aussi manquent de routine.

Sébastien Tombez, de Salavaux (VD), près du lac de Morat, est le moniteur de conduite d’Olivia. Il exerce ce métier depuis 2011 et a repris l’entreprise familiale de son père en 2015. Sa règle d’or: «Je dis toujours à mes élèves: je vous apprends à rouler lentement!»

La meilleure manière d’assurer la sécurité des écoliers et des écolières

Les enfants doivent pouvoir se rendre à l’école primaire ou au jardin d’enfants en toute sécurité et de manière autonome. Comme ils sont en plein apprentissage des règles de la circulation, ils ont besoin du soutien de tous les usagers de la route ainsi que de leurs parents. L’action chemin-ecole.ch, menée par l’Association transports et environnement (ATE) et Mobilité piétonne Suisse, est réalisée sur mandat du Fonds suisse de sécurité routière.

Les enfants doivent pouvoir se rendre à l’école primaire ou au jardin d’enfants en toute sécurité et de manière autonome. Comme ils sont en plein apprentissage des règles de la circulation, ils ont besoin du soutien de tous les usagers de la route ainsi que de leurs parents. L’action chemin-ecole.ch, menée par l’Association transports et environnement (ATE) et Mobilité piétonne Suisse, est réalisée sur mandat du Fonds suisse de sécurité routière.

Il illustre ce principe par un exemple concret: «Lorsque nous rattrapons un vélo qui va plus lentement, nous devons adapter notre vitesse. Cela nous donne le temps de réfléchir à quand, comment et où dépasser en respectant la distance de sécurité de 1,5 mètre.»

Pour découvrir concrètement à quoi ressemble une leçon de conduite d’Olivia avec Sébastien Tombez, et comment ils agissent lorsqu’ils croisent des enfants près de la route, regardez la vidéo ci-dessus.

Dagmar Rösler: «Les enfants sont impulsifs et spontanés»

Pourquoi les enfants sont particulièrement vulnérables sur la route?
Dagmar Rösler: Les enfants en âge préscolaire et primaire sont souvent impulsifs et très spontanés. Aux abords des routes, ils peuvent vite se laisser distraire. S’ils voient un copain au loin, il se peut qu’ils en oublient les règles de sécurité routière. De plus, les enfants n’ont pas encore une capacité de perception aussi développée que celle des adultes.

Comment pouvons-nous, en tant qu’adultes, contribuer à améliorer la sécurité des enfants aux abords des routes?
Nous devons sensibiliser les enfants aux dangers de la circulation. C’est en répétant les gestes avec eux et en les accompagnant régulièrement à pied ou à vélo que nous leur permettons d’acquérir de bonnes habitudes. La plus grande part de responsabilité incombe aux adultes. Mais il faut aussi faire comprendre aux enfants qu’ils ont une responsabilité envers leur propre sécurité.

Jusqu’à quel âge recommandez-vous d’accompagner les enfants sur le chemin de l’école?
La décision dépend du niveau de sécurité du trajet à effectuer. S’il faut passer par des rues dangereuses, il est préférable d’accompagner les enfants plus longtemps. Cependant, beaucoup d’enfants commencent à se déplacer seuls dès le jardin d’enfants. C’est mieux s’ils le font en groupe, étant donné qu’ils seront plus visibles dans la circulation.

Dagmar Rösler est institutrice et présidente de l’association faîtière des enseignantes et enseignants de Suisse.

Pourquoi les enfants sont particulièrement vulnérables sur la route?
Dagmar Rösler: Les enfants en âge préscolaire et primaire sont souvent impulsifs et très spontanés. Aux abords des routes, ils peuvent vite se laisser distraire. S’ils voient un copain au loin, il se peut qu’ils en oublient les règles de sécurité routière. De plus, les enfants n’ont pas encore une capacité de perception aussi développée que celle des adultes.

Comment pouvons-nous, en tant qu’adultes, contribuer à améliorer la sécurité des enfants aux abords des routes?
Nous devons sensibiliser les enfants aux dangers de la circulation. C’est en répétant les gestes avec eux et en les accompagnant régulièrement à pied ou à vélo que nous leur permettons d’acquérir de bonnes habitudes. La plus grande part de responsabilité incombe aux adultes. Mais il faut aussi faire comprendre aux enfants qu’ils ont une responsabilité envers leur propre sécurité.

Jusqu’à quel âge recommandez-vous d’accompagner les enfants sur le chemin de l’école?
La décision dépend du niveau de sécurité du trajet à effectuer. S’il faut passer par des rues dangereuses, il est préférable d’accompagner les enfants plus longtemps. Cependant, beaucoup d’enfants commencent à se déplacer seuls dès le jardin d’enfants. C’est mieux s’ils le font en groupe, étant donné qu’ils seront plus visibles dans la circulation.

Dagmar Rösler est institutrice et présidente de l’association faîtière des enseignantes et enseignants de Suisse.

plus

chemin-ecole.ch, une action de l’ATE et de Mobilité piétonne Suisse, mandatée par le Fonds suisse de sécurité routière.»

Présenté par un partenaire

Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.

Contact : E-mail à Brand Studio

Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.

Contact : E-mail à Brand Studio

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la