Photo: Mark Henley

Admis à L'EPFL sans maturité
Nicolas Ettlin: l’apprenti qui voulait apprendre

Sa performance aux WorldSkills, en 2019 à Kazan, lui a ouvert les portes de la prestigieuse Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). En Suisse, l’apprentissage demeure une voie royale pour qui veut apprendre davantage.
Publié: 16.09.2021 à 11:04 heures
Article rémunéré, présenté par Swiss Skills

Dans quelques jours, Nicolas Ettlin reprendra le chemin de l’EPFL, avec l’objectif de boucler sa deuxième année de bachelor en informatique.

Comment le jeune homme - qui fêtera ses 20 ans le 25 septembre - profite-t-il de ses derniers moments de liberté ? « Je refais mon site web personnel ! ». Normal. Si l’informatique est son domaine d’étude, c’est avant tout sa passion, de toujours. D’ailleurs, à l’écouter raconter ses souvenirs d’enfance, on se prend à croire qu’il a commencé à coder avant même de savoir lire et écrire ! Ce qui est sûr, c’est qu’avant tous les honneurs récoltés aux niveaux national et mondial, l’adolescent avait déjà à son actif de bien belles réalisations. A 14 ans, il créait l’application TPGwidget (elle permet aux utilisateurs des Transports publics genevois de connaître en un clic l’horaire du prochain bus à l’arrêt de leur choix) ; à 15 ans, il participe au développement du jeu en ligne Les Loups-Garous de Thiercelieux, qui compte plus d’un million d’utilisateurs !

Études ou apprentissage?
Après le cycle d’orientation, quand l’heure fut venue de choisir entre études ou apprentissage, rien ne fut simple pour Nicolas. Dans la famille Ettlin, entre un papa professeur de langues au collège et une maman médecin, le choix semblait évidement. D’autant plus que le garçon est bon élève. « En famille, c’était un sujet de discussion délicat, ma mère n’était pas très enthousiaste pour que je fasse un apprentissage. Mais le collège ne m’emballait pas. En fait, il n’y avait que l’informatique qui m’intéressait. Alors quand j’ai appris que l’on pouvait faire un apprentissage dans ce domaine, à Genève, j’ai appuyé ma décision. Mes parents ont compris ».

En septembre 2020, Nicolas Ettlin entre en première année de bachelor à l'EPFL après avoir effectué une classe-passerelle
Photo: Mark Henley

Tous peuvent aujourd’hui se féliciter de sa détermination. Nicolas n’avait pas encore fini son apprentissage qu’il était déjà sollicité pour participer aux sélections régionales des SwissSkills, en 2018. « J’ai eu beaucoup de chance. C’est mon école, le Centre de formation professionnelle technique de Genève, qui organisait les championnats régionaux des SwissSkills. On m’a sollicité. Je savais que j’avais de l’aisance dans cette discipline mais je ne connaissais pas le niveau des autres. Finalement, ça s’est bien passé ». Modeste Nicolas, il termine au premier rang!

Des SwissSkills aux WorldSkills
Le Genevois de Cartigny se voit ainsi qualifié pour les SwissSkills, à Berne. Là encore, il se hisse sur la plus haute marche du podium. Dès lors, les choses sérieuses vont commencer pour le jeune homme. Il doit terminer son apprentissage. Ce qu’il fait sans problème, avec une moyenne de 6 sur 6 ! Surtout, il est sélectionné pour les WorldSkills, sorte de Championnats du Monde de l’apprentissage. En 2019, ils se déroulent à Kazan, en Russie. Guy Parmelin, alors Conseiller fédéral en charge du Département de l’économie, de la formation et de la recherche est du voyage. Il faut dire que le Vaudois, aujourd’hui président de la Confédération, a débuté sa vie professionnelle par un apprentissage dans l’agriculture!

Nicolas prend l’événement très au sérieux. Sa préparation le sera tout autant. Il peut compter sur le soutien d’un coach, Manuel Schaffner, un expert en technologies. «On se voyait les week-ends. Je faisais et refaisais les exercices des années précédentes. Mon entraînement consistait surtout à gérer le temps, le stress », explique l’étudiant. En Russie, pendant trois jours, Nicolas enchaîne les épreuves: création d’un site web, conception de son design, de ses pages, de ses fonctionnalités. Il imagine aussi un blog, etc… Au final, bingo ! Nicolas décroche la médaille d’argent dans la catégorie Développement Web. «La pression était énorme, confie celui qui était le plus jeune apprenti de la délégation suisse. Mais cette expérience m’a énormément apporté».

Découvrir ses forces avec SwissSkills Mission Future

UBS s’engage auprès de SwissSkills pour aider les jeunes à identifier et à déployer leur potentiel. SwissSkills Mission Future, leur dernier projet commun en date, montre aux jeunes et à leurs parents comment découvrir, exploiter et aiguiser leurs forces, afin qu’ils se préparent le mieux possible à un avenir professionnel couronné de succès. La boîte SwissSkills Mission Future, d’une valeur de CHF 39.00, est gratuite pour les clients UBS, dans la limite des stocks disponibles. Les personnes qui ne sont pas clientes UBS bénéficient d’un prix spécial à CHF 20.00.

Ringier est partenaire média officiel de SwissSkills.

UBS s’engage auprès de SwissSkills pour aider les jeunes à identifier et à déployer leur potentiel. SwissSkills Mission Future, leur dernier projet commun en date, montre aux jeunes et à leurs parents comment découvrir, exploiter et aiguiser leurs forces, afin qu’ils se préparent le mieux possible à un avenir professionnel couronné de succès. La boîte SwissSkills Mission Future, d’une valeur de CHF 39.00, est gratuite pour les clients UBS, dans la limite des stocks disponibles. Les personnes qui ne sont pas clientes UBS bénéficient d’un prix spécial à CHF 20.00.

Ringier est partenaire média officiel de SwissSkills.


Admission à l'EPFL
De retour en Suisse, Nicolas le sait: il veut continuer à apprendre. Il tente alors une classe-passerelle, d’une année, pour entrer à l’EPFL. Au programme, beaucoup de mathématiques et de physique, à l’arrivée, peu d’élus mais Nicolas en fait partie. En septembre 2020, il entre ainsi en première année de bachelor. L’année sera perturbée par la COVID 19 et les cours en ligne. Mais une fois de plus, Nicolas fait face aux difficultés et réussi ses examens.

Son avenir, forcément, il le voit dans l’informatique, après un master. «Ce que j’aimerais, c’est créer des logiciels, des applications qui soient utilisés par des milliers de gens. Pour cela, il faut aller vers les gens, connaître leurs besoins, leur capacité. Oubliez les clichés : l’informaticien ne travaille jamais seul dans son coin, mais en collaboration. Il a besoin de gens bien réels!».

Présenté par un partenaire

Cet article a été rédigé pour le compte d’un client. Les contenus sont de style journalistique et répondent aux critères de qualité de Ringier.

Cet article a été rédigé pour le compte d’un client. Les contenus sont de style journalistique et répondent aux critères de qualité de Ringier.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la