Départagées à 10h00 tapantes!
Ce matin, on saura qui de Genève ou de Bâle accueillera l'Eurovision

Qui de Genève la Romande ou de Bâle l'Alémanique a les meilleurs arguments pour devenir la ville hôte de l'Eurovision 2025? La réponse est imminente. Ce vendredi à 10h00, la SSR et le concours européen de la chanson dévoilent le dossier qui remporte la mise.
Publié: 30.08.2024 à 06:01 heures
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Dernière mise à jour: 30.08.2024 à 07:57 heures
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Léo MichoudJournaliste Blick

Genève et Bâle sont presque départagées. L'annonce de la ville hôte de l'Eurovision 2025, c'est ce vendredi 30 août que ça se passe. La décision a été arrêtée jeudi en fin d'après-midi, elle doit encore être confirmée par l'Union européenne de radio-télévision (UER) ce matin, selon la SSR.

Rien n'a fuité, le mystère reste donc entier. L'annonce sera faite à 10h00 tapantes, sur la chaîne YouTube du concours européen de la chanson. Et sur le coup de 13h00, une conférence de presse aura lieu dans la ville vainqueuse. 

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«C'est vraiment du 50/50»

«Pour l'instant, à ma connaissance, c'est vraiment du 50/50», assure Nicolas Tanner, consultant et commentateur Eurovision à la RTS. Le spécialiste n'est pas dans les petits papiers du choix de la ville-hôte, tout comme son compère de commentaire Jean-Marc Richard. Tous deux participent à un autre processus décisionnaire: déterminer quel artiste succédera à Nemo pour représenter la Suisse au concours en mai prochain.

Genève ou Bâle? Dans quelle ville l'artiste qui succèdera à Nemo aura l'honneur de soulever le trophée de l'Eurovision?
Photo: KEYSTONE
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Arrivées en finale, une fois Zurich éliminée de la course, les deux villes ont de vrais arguments à faire valoir. Toutes deux sont accessibles depuis un aéroport international et disposent d'une capacité d'accueil suffisante pour le show musical. En mode «Eurovision», Palexpo Genève peut accueillir jusqu'à 15’000 spectateurs, contre 12'400 pour la Halle Saint-Jacques de Bâle.

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La présence au bout du Léman de l'Union européenne de radio-télévision (UER) — l'organisation internationale fondatrice et organisatrice du concours — est un avantage symbolique pour Genève. Plus pratiquement, le fait que les infrastructures RTS la tour RTS pourrait aussi peser dans la discussion.

Reste que dans l'histoire, deux éditions de l'Eurovision ont eu lieu en Suisse: la première au Tessin, en 1956 à Lugano, et la seconde en Suisse romande, en 1989 à Lausanne. La Suisse alémanique aurait de quoi demander à être mise à l'honneur. Et au décompte de likes, du moins sur le compte Instagram officiel de l'Eurovision, Bâle est légèrement devant. L'engouement semble être de la partie de l'autre côté de la Sarine.

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Des voix dissonantes

Si elle constitue un avantage d'image, la dimension internationale de Genève pourrait aussi avoir un contrecoup sécuritaire. Lors de l'édition 2024 en Suède, plusieurs manifestations critiquant la participation d'Israël au concours avaient animé la petite ville de Malmö. Alors qu'Israël a déjà confirmé sa participation à l'édition 2025, la perspective d'avoir pour théâtre la ville dans laquelle siège l'ONU pourrait attirer plus d'un contestataire pro-palestinien.

Genève pourrait aussi se frotter aux voix dissonantes venues des jeunes de l'Union démocratique du centre (UDC), qui menace de déposer un référendum ou une initiative. Les instances genevoises de leur parti se sont pourtant prononcées plutôt favorablement. Genève peut compter sur le soutien de 70 personnalités romandes, auprès desquelles Blick a récolté des arguments. Enfin, les ultraconservateurs chrétiens de l'Union démocratique fédérale (UDF), ne veulent absolument pas du concours en terres helvétiques.

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