Sur Canal+ le 6 septembre
«On The Verge» ou l'accueil du changement

«On The Verge» est une fiction de douze épisodes mettant en scène quatre destins de femmes en plein chamboulement. Pour la première fois, Julie Delpy se lance dans la création d’une série TV, en exclusivité pour Canal+. Le résultat? Plus que convaincant.
Publié: 02.09.2021 à 23:02 heures
|
Dernière mise à jour: 09.09.2021 à 13:19 heures
Justine (Julie Delpy) est une cheffe française dans un restaurant à la mode de Los Angeles.
Photo: Canal+
1/7
Article rémunéré, présenté par Canal+

Avec une sortie prévue le 6 septembre uniquement sur Canal+, la nouvelle série On The Verge produite par l'actrice franco-américaine Julie Delpy reste indéniablement l’événement incontournable de la rentrée. Impossible de décrocher, dès le premier épisode.

Dans un Los Angeles pré-Covid, quatre amies en pleine midlife crisis s’efforcent de jongler entre vie familiale et vie professionnelle. Pour Justine (Julie Delpy), cheffe française dans un restaurant branché, Anne (Elisabeth Shue), styliste débordée, Ella (Alexia Landeau), avec ses trois enfants de trois pères différents, et Yasmin (Sarah Jones) qui tente un retour à la vie active après un congé maternité de 10 ans, le quotidien tient du numéro d'équilibriste, souvent très rock'n'roll.

On pourrait croire, de prime abord, qu’avec cette fiction exclusive de Canal+, Julie Delpy a fait un copier-coller de Two Days in New York, son long métrage de 2012 où les différences culturelles occupent une place de choix. Eh bien pas du tout. La productrice et actrice franco-américaine nous livre ici une véritable Comédie humaine profonde, qui nous fait rire et sourire, mais qui incite aussi à la réflexion.

Sous une apparente légèreté, de la profondeur

Malgré son titre à double sens, qui semble être, de prime abord, une apologie de la phallocratie, la série met en scène quatre destins de femmes qui tentent, consciemment ou inconsciemment, de faire voler en éclats les rôles que la société américaine leur impose. Quatre femmes aux personnalités très attachantes. Nous les avons adorées.

«Accueillez le changement, soyez intrépides», clame Justine sur un ton prophétique à la fin du deuxième épisode. En regardant la série, on se demande quand la cheffe française va mettre en pratique cette injonction, tant son stoïcisme paraît inhumain - à moins qu’il ne s’agisse d’un sens du sacrifice à toute épreuve pour maintenir sa famille unie à tout prix.

Canal+: tous vos programmes en live et à la demande, partout et quand vous voulez

Avec Canal+ visionnez l'intégralité de centaines de séries internationales Canal+, HBO et Starzplay juste après les US ainsi que plus de 3000 films par an. À tout instant et sur tous les écrans à partir de CHF 25.- par mois. Découvrez toutes les offres.

Avec Canal+ visionnez l'intégralité de centaines de séries internationales Canal+, HBO et Starzplay juste après les US ainsi que plus de 3000 films par an. À tout instant et sur tous les écrans à partir de CHF 25.- par mois. Découvrez toutes les offres.

Anne quant à elle cesse de materner son homme et incidemment d’être maternée par sa propre mère pour retrouver son assurance et son sex-appeal. Son côté éternelle ado, malgré ses 55 ans, fascine et pourra inspirer les quinquas qui se sentent “vieilles”. Plutôt encourageant!

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

Loin des clichés de la mère célibataire toujours stressée, déprimée et asexuée, Ella rebondit positivement à chaque coup dur. Ce qui touche dans son personnage, c’est la créativité et la légèreté dont elle fait preuve avec ses trois enfants. Eh oui, Ella est une mère qui assure - même si elle n’a pas de mari à ses côtés.

Française installée Outre-Atlantique, Julie Delpy se permet d’aborder les problèmes liés au racisme, à la couleur de peau et à la religion aux Etats-Unis. Et ce à travers le personnage de Yasmin, personnage marginal qui permet d’aborder un débat sociétal délicat dans une Amérique puritaine.

Alors, révolutionnaire Julie Delpy?

Oui. Et le 6 septembre sera à marquer dans vos agendas. Pourquoi? Parce que Julie Delpy manie les dialogues, les répliques et les techniques cinématographiques avec subtilité pour divertir le spectateur et le tenir en haleine, jusqu'au dernier épisode. On est rapidement accro. Le propos est parfois léger, parfois moralisateur, mais toujours dans le but de mettre un coup de pied dans la fourmilière et d’ouvrir la discussion. Un débat qui se prolongera vraisemblablement dans une seconde saison. Mais pour l'heure, ne manquez pas la première saison de On The Verge, le 6 septembre. Seulement sur Canal+.

Présenté par un partenaire

Cet article a été rédigé pour le compte d’un client. Les contenus sont de style journalistique et répondent aux critères de qualité de Ringier.

Cet article a été rédigé pour le compte d’un client. Les contenus sont de style journalistique et répondent aux critères de qualité de Ringier.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la