Bluff ou véritable passion?
Le snob du vin: huit signes qui ne trompent pas

Il ne faut en aucun cas confondre un snob du vin avec un véritable passionné. Les passionnés sont de fins connaisseurs et amateurs de vin. Les snobs, en revanche, s’intéressent davantage à l’étiquette qu’au contenu de la bouteille. Shirley Amberg en a déjà rencontré.
Publié: 25.12.2021 à 18:14 heures
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Dernière mise à jour: 26.12.2021 à 09:35 heures
Shirley Amberg

Le snobisme ne tient pas tant au goût en lui-même qu’à la manière dont on en parle. Certaines personnes ont tendance à vouloir imposer leurs préférences ou à étaler leur science (sans y avoir été invitées, la plupart du temps).

Ce besoin de partager ses connaissances à qui veut bien les entendre relève de ce que l’on appelle le «vin snob». Souvent, ces mêmes prétentieux apprécieront s’adonner à de petites joutes verbales. Vous l’aurez compris; converser avec des snobs est rarement agréable. Si vous en comptez parmi vos proches, ou vos moins proches, contentez-vous de sourire et d’approuver. C’est encore la meilleure chose à faire.

Voici quelques signes caractéristiques qui vous permettront d’affirmer, sans hésitation, que vous êtes face à un «parvenu du bouchon»:

Trouver une bouteille à offrir à un snob: rien de plus facile.
Photo: Getty Images
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Il décante à tout va

Le snob aime décanter, et il le fait souvent. Il appelle le restaurant où il a réservé pour s’assurer que la bouteille qu’il compte boire sera décantée à l’avance, afin que le vin ait suffisamment le temps de respirer. Il n’hésite pas d’ailleurs à apporter sa propre carafe de décantation au restaurant, et à décanter le vin lui-même. Après tout, on n’est jamais mieux servi que par soi-même!

Sa cave à vins occupe la moitié de son logement

Même s’il habite dans un minuscule studio en ville, le snob a des factures d’électricité qui dépassent chaque mois les 500 francs. C’est à cause de ses sept mini caves à vin...

Son budget vin est le plus gros poste de sa comptabilité.

Et pourtant, il continue de choisir le vin en fonction de son année et non de son goût.

Il apporte son propre vin

Apéritif d’entreprise, mariage, avion: où qu’il aille, le snob apporte toujours son propre vin (et n’aime pas le partager). Vous ne le verrez jamais toucher à une bouteille à culot vissé (à moins qu’elle ait décroché 94 points au Guide Parker – dans ce cas ce sera avec plaisir).

Grumer est devenu un tic

Qu’il avale son café du matin, un grand verre d’eau après l’entraînement ou un sirop contre la toux, cloué au fond de son lit, le snob ne sait pas boire sans gargouiller.

Pour lui, la carte des vins, c’est sacré

Au restaurant, le serveur tend la carte des vins à un autre convive que lui? Grossière erreur! Si le destinataire ne rectifie pas le tir en faisant passer la carte à son juste destinataire, le snob est capable de faire une crise de nerfs.

Il se dispute avec le sommelier

Il a un tel ego qu’il se sent obligé de prouver à tout le monde, y compris au sommelier, qu’il en sait plus sur le vin – plus même que la personne qui est payée pour s’y connaître en vin.

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