l'Elysée l'annonce
Macron prêt à travailler avec l'Arabie saoudite à la paix

Le président français Emmanuel Macron s'est dit prêt à «travailler aux conditions d'une paix durable au Proche-Orient» lors d'un entretien téléphonique mercredi avec le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane. C'est ce qu'a annoncé l'Elysée.
Publié: 29.02.2024 à 06:52 heures

Après un entretien téléphonique entre le président Emmanuel Macron et le prince héritier Mohammed ben Salmane, l'Elysée a annoncé que «la France est prête à travailler aux côtés du Royaume d'Arabie saoudite (..) pour endiguer l'extension du conflit dans la région et travailler aux conditions d'une paix durable au Proche-Orient».

Les deux dirigeants ont réitéré «l'urgence de conclure un accord sur un cessez-le-feu à Gaza», a indiqué la présidence française. Emmanuel Macron a aussi rappelé «l'opposition ferme de la France à une offensive israélienne à Rafah, qui ne pourrait qu'aboutir à un désastre humanitaire d'une nouvelle magnitude».

La veille, il avait rencontré à Paris un autre dirigeant de la région du Golfe, l'émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani, avec qui il avait aussi réitéré l'importance de parvenir à une trêve «très rapidement» à Gaza.

La veille, il avait rencontré à Paris un autre dirigeant de la région du Golfe, l'émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani, avec qui il avait aussi réitéré l'importance de parvenir à une trêve «très rapidement» à Gaza.
Photo: DUKAS

Alternative aux routes de la soie

Mercredi, le président français a par ailleurs vanté les mérites du projet de corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe (IMEC), jugeant son «déploiement plus que jamais pertinent au regard de l'instabilité grandissante en mer Rouge».

Ce corridor est conçu comme une alternative aux Nouvelles routes de la soie chinoises, les liaisons maritimes et ferroviaires reliant économiquement la Chine à l'Europe, et vise à stimuler les relations commerciales entre l'Inde, le Moyen-Orient et l'Europe.

Depuis novembre, les rebelles Houthis disent viser les navires en mer Rouge et dans le golfe d'Aden qu'ils estiment liés à Israël, en «solidarité» avec les Palestiniens de la bande de Gaza, en proie à la guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas. Leurs attaques ont contraint de nombreux armateurs à suspendre le passage par cette zone où transite 12% du commerce mondial.

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