Générations futures
Une large alliance du centre et de la droite défend la réforme de l'AVS

L'AVS doit être assurée pour les générations futures. La réforme AVS21, soumise au peuple le 25 septembre, apporte les recettes nécessaires, estime vendredi une large alliance des partis de droite et du centre.
Publié: 26.08.2022 à 10:43 heures

L'arrivée à la retraite des baby-boomers et l'allongement de l'espérance de vie mettent sous pression les caisses du premier pilier. La réforme est donc nécessaire. «Ceux qui ont travaillé une vie entière ont droit à une rente sûre et juste», lancent à l'unisson l'UDC, le PLR, le Centre, le PVL et le PEV.

Pour le comité, la nouvelle réforme permet d'éviter de mettre à mal les finances de l'AVS ces prochaines années. C’est aussi une question d’équité: les générations futures ne doivent pas seulement cotiser, elles doivent aussi pouvoir bénéficier de l’AVS.

Tous et toutes retraités à 65 ans?

Le projet prévoit d'harmoniser l'âge de la retraite des hommes et des femmes à 65 ans. La réforme de l’AVS garantit qu’aucune rente mensuelle ne diminuera. Les neuf premières années concernées bénéficieront de généreux suppléments pouvant aller jusqu’à 13% de leurs rentes, peut-on lire sur le site Internet du comité.

Les syndicats et la gauche ont lancé le référendum contre le projet AVS21 estimant qu'il ne se faisait que sur le dos des femmes.
Photo: ANTHONY ANEX

AVS21 permettra aussi un départ à la retraite plus flexible entre 63 et 70 ans. «Une flexibilisation recherchée par la société», rappellent les partisans.

«Positif» pour les entreprises

Les entreprises en bénéficieront également car elles pourront continuer à employer des travailleurs expérimentés, explique la conseillère nationale Diana Gutjahr (UDC/TG). Ceux qui peuvent et veulent, pourront continuer à participer au marché du travail, a abondé Lilian Studer (PEV/AG). Cela aura aussi un impact positif sur leur rente.

Le projet prévoit également un relèvement modeste de la TVA. Grâce à cette simple mesure, toutes les générations contribuent à la pérennité de la prévoyance vieillesse, explique Michel Matter (PVL/GE).

Le surcoût sur 100 francs d’achats alimentaires s’élèvera à 10 centimes. Cet élément important de la réforme générera quelque 1,4 milliard de francs par an en faveur de l’AVS.

(ATS)

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