Menaces russes et chinoises
Le Service suisse de renseignement voit un risque d'espionnage accru

La guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine reste en point de mire de la politique sécuritaire de la Suisse. Et le risque d’espionnage, surtout russe et chinois, demeure élevé, voire accru, avertit le Service de renseignement de la Confédération (SRC).
Publié: 26.06.2023 à 10:09 heures

«La Russie a détruit en Europe l'ordre de paix basé sur des règles», affirme le dernier rapport «La sécurité de la Suisse 2023» présenté lundi à Berne. Le conflit renforce la tendance vers un monde bipolarisé, du fait de la rivalité croissante entre les Etats-Unis et la Chine.

Hôte de nombreuses organisations internationales, la Suisse est, à l’échelle européenne, parmi les pays où opèrent le plus grand nombre d'espions russes sous couverture diplomatique. Le mandat helvétique au Conseil de sécurité de l’ONU accentue ce risque, selon le SRC.

En lien avec la guerre, la menace contre les infrastructures critiques reste aigüe. Mais celle d'une attaque terroriste liée au djihadisme n'est pas à sous-estimer: le scénario le plus plausible est celui d’un acte perpétré par un individu isolé.

L'agression russe en Ukraine reste au centre de l'activité du Service de renseignement de la Confédération, ici à son siège à Berne (archives).
Photo: PETER KLAUNZER

(ATS)

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