Les soucis russes réjouissent l'OTAN
«En Ukraine, Goliath est en train de vaciller»

Grâce au soutien de 50 nations du monde entier, le David ukrainien fait mieux que de résister face au Goliath russe, a relevé le président du comité militaire de l'OTAN à Bruxelles. L'alliance veut mieux se préparer dans le futur face à la menace de Moscou.
Publié: 10.05.2023 à 19:03 heures
Blick

Moscou s'enlise toujours plus dans son offensive en Ukraine. C'est l'analyse formulée à Bruxelles par l'OTAN, via le discours du président du comité militaire de l'organisation, l'amiral Rob Bauer. «La Russie en est déjà au 15e mois d'une guerre qui devait durer trois jours, a souligné le membre de la Marine royale néerlandaise. Goliath vacille, et cela n'est possible que grâce à la résistance et au brio tactique de David, soutenu par 50 nations du monde entier.»

Valeri Zaloujny, commandant en chef des forces armées ukrainiennes, n'était pas présent en Belgique pour écouter les allusions bibliques du président du comité militaire de l'OTAN. Il n'a pas non plus pu être joint par vidéo, comme il en est régulièrement l'usage. Parce que la situation était particulièrement tendue la nuit dernière sur le terrain, avec notamment une contre-offensive ukrainienne prometteuse à Bakhmout.

Troupes renforcées à l'avenir

La réunion de l'OTAN a plutôt porté sur de nouveaux plans de défense régionaux, afin de mieux défendre le territoire des pays de l'organisation en cas d'attaque par la Russie ou par des groupes terroristes. Un nombre de troupes nettement plus important qu'aujourd'hui doit notamment être opérationnel en cas de besoin, souhaite l'OTAN.

Rob Bauer préside le comité militaire de l'OTAN.
Photo: keystone-sda.ch

Le secrétaire général de l'alliance, le Norvégien Jens Stoltenberg, part du principe que les chefs de gouvernement des pays membres soutiendront les nouveaux plans lors du sommet de juillet. En outre, il s'attend à ce que des progrès soient réalisés dans le développement de la production d'armement. «Nous allons dans la bonne direction, mais pas aussi vite que l'exige le monde dangereux dans lequel nous vivons», a analysé le secrétaire général.

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