Ordre d'un juge américain
Les motifs de la récente perquisition chez Trump seront rendus public

Un juge américain a ordonné jeudi la publication d'un document judiciaire exposant les motifs de la récente perquisition de la police fédérale (FBI) au domicile en Floride de l'ancien président Donald Trump. Le texte sera cependant caviardé.
Publié: 26.08.2022 à 07:29 heures

Le document, censé détailler les raisons qui ont poussé le ministère de la justice à enquêter et qui pourrait révéler l’identité de certains acteurs du dossier, doit être rendu public d’ici à vendredi 12h00 (18h00 en Suisse), a décidé le juge fédéral.

Mais la plupart de ces éléments resteront probablement secrets, le magistrat ayant accepté la demande du ministère de la justice de caviarder d’importantes parties du document dans l’intérêt des investigations.

Lundi, le juge avait ordonné que ce compte rendu soit au moins partiellement publié, citant l’intérêt du public pour la perquisition du domicile d’un ancien président américain. Les autorités s’étaient opposées à sa publication, disant qu’elle nécessiterait un caviardage «si important que le reste du texte divulgué serait dépourvu de tout contenu significatif».

Le document doit détailler les raisons qui ont poussé le ministère de la justice à ordonner la descente de police chez Donald Trump, à Mar-a-Lago (archives).
Photo: Jon Elswick

«Un acte inqualifiable!»

Le 8 août, le FBI avait perquisitionné la résidence de Donald Trump en Floride, Mar-a-Lago, saisissant des cartons de documents confidentiels que le républicain n’avait pas rendus aux pouvoirs publics, malgré de multiples demandes.

Donald Trump, qui flirte avec l’idée d’une candidature à l’élection présidentielle de 2024, n’a pas de mots assez forts pour dénoncer cette perquisition, qu’il voit comme l’illustration d’une «chasse aux sorcières» le visant.

Jeudi, le magnat a de nouveau clamé son innocence sur son réseau Truth Social, accusant «les procureurs démocrates de la gauche radicale» d’avoir «illégalement perquisitionné [sa] maison». «Ils ont même forcé mon coffre-fort, un acte inqualifiable!», s’est-il indigné.

(ATS)

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