Une percée grâce au Covid, qui l'eût cru?
Un nouvel espoir voit le jour dans le traitement du cancer

Les technologies de vaccins à ARNm issues de la pandémie de Covid sont désormais utilisées à Francfort en Allemagne pour développer des vaccins contre le cancer. Les premiers résultats donnent des raisons de se réjouir.
Publié: 28.05.2024 à 14:01 heures
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Dernière mise à jour: 28.05.2024 à 14:56 heures
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Blicky IA

Un saut quantique médical se profile à l'horizon: dans la lutte contre le cancer, des chercheurs de Francfort misent désormais sur la technologie ARNm – et les résultats sont très prometteurs, rapporte le magazine «Focus».

Selon l'Office fédéral de la statistique (OFS), environ 16'930 personnes sont mortes d'un cancer en Suisse en 2020. Mais la recherche ne dort pas. Grâce à la technologie qui a déjà été utilisée lors de la pandémie de Covid, le taux de survie aux cancers pourrait bientôt augmenter massivement.

«Les patients ont désormais des chances de survie à long terme»

Voici comment fonctionne cette technologie: l'ARNm, appelé acide ribonucléique messager, possède des plans de construction pour différentes protéines. Il agit donc comme une sorte de convoyeur à travers lequel des sections de protéines de cellules cancéreuses sont injectées dans le corps. Ce qui devrait permettre de sensibiliser le système immunitaire et de produire des anticorps.

De nouvelles études permettent des découvertes révolutionnaires dans la recherche sur le cancer.
Photo: imago images/Eibner Europa
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Cette méthode porte déjà ses premiers fruits: selon Dirk Jäger, directeur du département d'oncologie médicale à Heidelberg, l'évolution de la maladie chez les patients atteints de cancer du pancréas s'est améliorée de manière significative après une telle vaccination.

Mais ce n'est pas le seul domaine où la technologie ARNm semble être efficace, notamment dans le cas du cancer de la peau et même des métastases. «Entre-temps, la moitié des patients bénéficient probablement des chances de survie à long terme malgré la présence de métastases», explique Dirk Jäger.

La science ne s'arrête pas

En dehors des vaccins à ARNm, il existe d'autres innovations: les thérapies cellulaires, dans lesquelles les lymphocytes sont manipulés génétiquement pour détruire les cellules cancéreuses, montrent leurs premiers succès,ajoute Dirk Jäger. Mais selon Niels Halama, médecin-chef au Centre national des maladies tumorales à Heidelberg, il faudra encore quelques années avant que ces technologies d'avenir ne trouvent leur place dans la pratique médicale quotidienne. Il faudrait encore réaliser plusieurs études cliniques de grande envergure. «Je tiens toutefois à souligner que le vaccin ne sera certainement pas une arme miracle», relativise Niels Halama dans un entretien avec le Centre allemand de recherche sur le cancer.

Cet article a été rédigé avec l'aide de l'IA

Blick utilise l'intelligence artificielle (IA) pour aider les journalistes dans leur travail quotidien. Notre outil peut retranscrire des interviews, proposer des titres ou encore résumer des textes provenant de sources fiables. Chez Blick, l'utilisation de l'intelligence artificielle est régulée par des directives rigoureuses: une supervision humaine est impérativement requise pour chaque publication sur notre plateforme. Pour en savoir plus, consultez notre «Code de conduite».

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