Si la Suisse devait à nouveau discuter de questions institutionnelles avec l'UE, il faudait clairement faire savoir dès le départ, ce qui est possible et ce qui ne l'est pas, estime Ignazio Cassis (archives).

Négociations avec l'UE
Cassis n'exclut pas une nouvelle version de l'accord-cadre

Le ministre suisse des affaires étrangères Ignazio Cassis n'exclut pas la possibilité que la Suisse discute à nouveau de questions institutionnelles avec l'UE, malgré l'échec de l'accord-cadre. Un tel pas peut être franchi grâce à un dialogue politique, selon lui.
Publié: 20.06.2021 à 07:17 heures

Si tel devait être le cas, la Suisse devrait clairement faire savoir dès le départ, ce qui est possible et ce qui ne l'est pas, précise le conseiller fédéral PLR dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung.

Les conditions préalables doivent être beaucoup plus claires qu'elles ne l'étaient lors des négociations sur l'accord-cadre, juge M. Cassis, sinon la Suisse risque de se retrouver avec un nouvel accord qui n'a aucune chance politique. Il estime que l'adhésion à l'Union européenne (UE) n'est pas réaliste dans les prochaines années.

Pour lui, une coopération comme celle pratiquée pour lutter contre la pandémie due au coronavirus est dans l'intérêt de la Suisse et l'UE. Il relève en outre que la Suisse est l'un des plus importants sites de recherche. Les deux parties doivent donc être intéressées à poursuivre cette coopération, selon le ministre tessinois.

Un autre point de convergence est le pacte vert européen, le «Green Deal», relève M. Cassis. Confédération suisse et UE ont des objectifs similaires en matière de protection du climat, remarque-t-il. «Il serait logique que nous examinions la possibilité d'une alliance ici». La ministre suisse des transports et de l'environnement Simonetta Sommaruga avait déjà proposé une coopération dans ce programme lors du Forum économique mondial 2020 (WEF).

(ATS)

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