Ainsi qu'à Migros, Coop, Lidl et Aldi
Les paysans suisses remettent une pétition au Conseil fédéral

Lundi, une pétition a été remise au Conseil fédéral et aux quatre détaillants Migros, Coop, Lidl et Aldi par cinq délégations d'agriculteurs. Le texte a été signé par 65'000 personnes en moins de 15 jours.
Publié: 12.02.2024 à 18:46 heures

Cinq délégations d'agriculteurs ont remis lundi une pétition au Conseil fédéral et aux quatre détaillants Migros, Coop, Lidl et Aldi. Le texte contenant leurs revendications a été signé par 65'000 personnes en moins de 15 jours.

4000 pages de textes en annexe

Les signatures remises à Berne au conseiller fédéral Guy Parmelin étaient accompagnées d’une pile de 4000 pages de textes de loi représentatifs de la réglementation à tout-va dans le secteur agricole, indiquent l'Union suisse des paysans (USP) et Agora, l'Association des groupements et organisations romands de l’agriculture, à l'origine de la pétition, lundi dans un communiqué.

A l’instar de leurs consœurs européennes, les exploitations agricoles suisses souffrent d’une augmentation permanente des contraintes et de la charge administrative, alors que les indemnités restent tout au plus les mêmes. Simultanément à la remise du texte à Berne, quatre autres délégations se trouvaient aux directions de Migros à Zurich, de Coop à Bâle, d’Aldi à Schwarzenbach et de Lidl à Weinfelden.

Les signatures ont été remises au conseiller fédéral Guy Parmelin. Parmi les cinq revendications, c'est sur les prix payés à la production que l'accent a été mis.
Photo: RTS

La faiblesse des prix en priorité

Dans le commerce de détail, l’accent a porté sur la faiblesse des prix payés à la production qui ne couvrent pas la hausse des coûts de celle-ci. Les délégations d'agriculteurs ont ainsi souligné la nécessité d’augmenter cette année les prix à la production d’au moins 5 à 10% lors des négociations dans les branches avec le commerce et les transformateurs.

Parmi les cinq revendications mentionnées dans la pétition, figure ainsi notamment l'augmentation des prix à la production et l'inversion de la formation des prix sur la base de coûts effectifs. Une chose est sûre: la base agricole attend des résultats, affirme l'USP.

(ATS)

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