Journée nationale de la Chaîne du Bonheur
Voilà l'impact qu'auront vos dons en Ukraine

La Chaîne du Bonheur organise avec la SSR mercredi une journée nationale de solidarité en faveur de la population ukrainienne. Que fait la Chaîne du Bonheur de notre argent? Blick clarifie les principales questions qui se posent, au moment de montrer sa solidarité.
Publié: 02.03.2022 à 06:15 heures
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Dernière mise à jour: 09.03.2022 à 09:31 heures
Vanessa Nyfeler

Face à la détresse du peuple ukrainien, impossible de rester les bras croisés. Mais alors, que faire? Certaines personnes partent sur les lieux du drame, à l’image de cette incroyable famille fribourgeoise dont nous vous racontions récemment l’histoire. D’autres souhaitent faire un don à des structures existantes pour soutenir les personnes dans le besoin. Auprès de quelles organisations investir? Et la Chaîne du Bonheur, à laquelle les Suissesses et les Suisses font confiance depuis maintenant plus de 75 ans, que fait-elle de l’argent qu’elle récolte depuis deux jours? Blick fait le point.

À quoi faut-il faire attention lorsqu’on fait un don?
Actuellement, il y a une vague d’actions de solidarité. Mais attention: parmi elles, il y a aussi des collecteurs peu sérieux qui profitent de la situation. Fabian Emmenegger, porte-parole de la Chaîne du Bonheur, conseille de vérifier les points suivants:

  • L’organisation a-t-elle une longue expérience?
  • Connaît-elle le contexte dans lequel elle investit?
  • L’organisation rend-elle compte de manière transparente des dons et de l’utilisation des fonds?
  • Publie-t-elle un rapport annuel et un rapport financier?
  • L’organisation est-elle certifiée par un organisme externe?
  • A-t-elle par exemple le label Zewo?

Et la Chaîne du Bonheur, que fait-elle concrètement?
La Chaîne du Bonheur s’appuie sur ses organisations partenaires suisses, dont Caritas, la Croix-Rouge suisse et Helvetas. Celles-ci sont actuellement présentes dans les régions frontalières où les réfugiés arrivent. Sur place, les organisations regardent ce qui est urgent, explique Fabian Emmenegger. Dans les semaines à venir, les Ukrainiennes et les Ukrainiens auront besoin de nourriture, d’abris d’urgence, d’articles d’hygiène et, en partie, de soins médicaux.

Les personnes qui souffrent en Ukraine sont actuellement dépendantes des dons. La Suisse fait preuve de solidarité: la Chaîne du Bonheur a récolté à elle seule 2 millions de francs en une journée.
Photo: Screenshot Glückskette
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Mes dons ont-ils un impact en Ukraine, ou seulement dans les zones frontières?
En Ukraine même, des collaborateurs sont certes sur place, précise Fabian Emmenegger. Mais il est difficile d’apporter de l’aide en raison de la situation sécuritaire extrêmement précaire. Dès que la situation s’améliorera, le soutien de la Chaîne du Bonheur s’étendra au territoire ukrainien.

En combien de temps l’argent de mes dons parvient-il aux personnes dans le besoin?
Rapidement. Selon ses propres déclarations, la Chaîne du Bonheur a l’ambition de financer des projets «en quelques jours», dès qu’elle reçoit des demandes de la part des organisations partenaires suisses sur place, poursuit Fabian Emmenegger.

Quelle part de mes dons parvient effectivement à ceux qui en souffrent?
La manière dont l’argent est utilisé et l’impact qu’il a sur le terrain sont contrôlés avec précision. «Pour cette assurance qualité et ce suivi, nous (ndlr: la Chaîne du Bonheur) avons besoin de 5% maximum du montant du don. Mais la plupart du temps, c’est moins», explique Fabian Emmenegger.

Combien de dons ont déjà été faits?
La Chaîne du Bonheur a récolté à elle seule 2 millions de francs en une journée. Caritas Suisse a parlé d’une contribution d’urgence de 1,5 million de francs.

(Adaptation par Michel Jeanneret)

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