Élections fédérales 2023
Johanna Gapany est attaquée de tous les côtés à Fribourg

L'UDC prévoit de reconquérir son deuxième siège au Conseil national avec le fils d'un vétéran de l'UDC. La cause risque toutefois d'être difficile à défendre dans le canton de Fribourg. Aux États, une Johanna Gapany un peu pâle est en danger.
Publié: 04.10.2023 à 09:16 heures
Sophie Reinhardt

La vague verte avait provoqué un bouleversement dans le canton de Fribourg il y a quatre ans. Petit séisme politique: le politicien UDC Jean-François Rime avait perdu son poste. À sa place, c'est en effet le Vert Gerhard Andrey qui avait été propulsé dans la Berne fédérale.

L'UDC veut maintenant récupérer son deuxième siège. Elle se présente avec le sortant Pierre-André Page et avec Flavio Bortoluzzi, ancien volleyeur de haut niveau et fils du vétéran de l'UDC Toni Bortoluzzi.

La présidence de la CEP, un poste de prestige

Il est toutefois fort probable que la répartition des sept sièges reste stable. Que les partis bourgeois conservent leurs quatre sièges et la gauche les trois siens.

Les sortantes du Conseil des Etats, Johanna Gapany (à gauche), et Isabelle Chassot, se représentent.
Photo: keystone-sda.ch

Au Conseil des États, la réélection d'Isabelle Chassot (Centre) est incontestée. En prenant la présidence de la commission d'enquête parlementaire (CEP) sur Credit Suisse, elle a attiré l'attention dans toute la Suisse. En revanche, la libérale-radicale Johanna Gapany a laissé un souvenir un peu pâle au cours des quatre dernières années. Elle sera défiée par les conseillers nationaux Pierre-André Page, Gerhard Andrey et la députée socialiste Alizée Rey.

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