Etude sur les écarts salariaux
Un patron devrait-il vraiment gagner 139 fois plus que ses employés?

Selon une nouvelle étude du syndicat Unia, les inégalités salariales restent importantes en Suisse en 2022. 37 entreprises ont été passées en revue.
Publié: 30.08.2023 à 11:16 heures
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Dernière mise à jour: 30.08.2023 à 11:24 heures

En 2022, le salaire le plus élevé perçu dans les grands groupes était en moyenne 139 fois plus élevé que le salaire le plus bas, selon une étude du syndicat Unia qui a passé en revue 37 entreprises, dont 34 cotées en bourse.

Dans les entreprises étudiées, l'écart salarial pour 2022 est de 1:139, ce qui est supérieur au niveau de 2020 et légèrement inférieur à celui de 2021, annonce mercredi Unia.

Roche toujours leader

Le groupe pharmaceutique Roche défend sa place de leader pour la quatrième fois consécutive. Le CEO Severin Schwan se fait verser un salaire de plus de 15 millions de francs, ce qui correspond à plus de 307 fois le salaire le plus bas de l'entreprise.

Chez Roche, l'employé avec le plus bas salaire doit travailler 25 ans pour gagner un salaire mensuel du CEO Severin Schwan (à droite), selon une étude d'Unia sur les écarts salariaux. (archives)
Photo: keystone-sda.ch

Un ou une employée de Roche avec le salaire le plus bas devrait ainsi travailler à plein temps pendant 25 ans et demi pour gagner un salaire mensuel de Severin Schwan. L'UBS reste en deuxième position (1:243), ABB occupe désormais la 3e place (1:216). Au bas de l'échelle on trouve Migros (1:18), La Poste (1:18), les CFF (1:17) et Coop (1:10).

(ATS)

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