Feu vert du Grand conseil
A Genève, l'avenir du cycle d'orientation continuera à être débattu

Le Grand conseil a renvoyé jeudi en commission un projet de loi du PLR imposant six périodes d'enseignements supplémentaires. Ce texte aurait mis en péril les discussions sur l'avenir du cycle d'orientation (CO) lancées après la grève des enseignants en février dernier.
Publié: 21.03.2024 à 19:32 heures
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Dernière mise à jour: 21.03.2024 à 19:33 heures

A Genève, les négociations sur l'avenir du cycle d'orientation (CO) peuvent continuer. Le Grand Conseil a renvoyé jeudi en commission un projet de loi PLR qui impose six périodes d'enseignement supplémentaires et qui aurait pu mettre en péril les discussions entamées suite à la grève des enseignants de début février.

La colère des enseignants provenait de la volonté du Conseil d'Etat de leur imposer deux périodes d'enseignement supplémentaire dès 2027 sans qu'il n'y ait de réflexion globale sur le CO et ses objectifs. La grève avait pris fin avec l'annonce du Département de l'instruction publique (DIP) d'ouverture de négociations.

Rapprocher Genève des autres cantons

Le gouvernement veut augmenter le temps d'enseignement au CO afin de rapprocher Genève des standards des autres cantons. Il s'agit d'une mesure d'économies qui figure dans le Plan financier quadriennal (PFQ) 2024-2027. Elle était présentée comme une alternative au projet de loi PLR finalement renvoyé jeudi en commission. S'il avait été adopté tel quel ou amendé, le processus de négociation aurait été fortement compromis.

Les discussions sur l'avenir du cycle d'orientation (CO) genevois avaient été lancées à la suite de la grève des enseignants de début février.
Photo: keystone-sda.ch

Ce renvoi en commission a été voté par 72 voix contre 21 (PLR). Pour la députée Verte Marjorie de Chastonay, cette augmentation en contrepartie d'une promesse de diminution des tâches administratives ne tient compte d'aucune logique. Le Centre estime pour sa part qu'il faut prendre en considération les négociations en cours. La cheffe du DIP, Anne Hiltpold, n'a pas pris la parole sur ce renvoi en commission.

(ATS)

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