«La flamme libérale brûle!»
Thierry Burkart appelle à des réformes libérales urgentes

«La flamme libérale brûle!» Le président du PLR Thierry Burkart a lancé la campagne en vue des élections fédérales 2023, lors de l'assemblée des délégués samedi à Berthoud (BE). Il s'est engagé pour un droit international fort et prôné des réformes libérales urgentes.
Publié: 22.10.2022 à 12:23 heures

Dans le contexte de la guerre en Ukraine, le conseiller aux Etats argovien a défendu «la démocratie, l'Etat de droit et la dignité humaine». Il a aussi rappelé l'importance de l'auto-détermination: «L'Ukraine, en tant qu'Etat souverain, a le droit de se défendre.»

La Suisse ne viole pas sa neutralité en affichant ses convictions quand le droit international est bafoué. «La neutralité n'est pas une fin en soi, mais un moyen pour la sécurité de notre pays.» Avec ses propos, Thierry Burkart a fustigé la «naïveté» et l'«aveuglement» de l'UDC.

Il a aussi rejeté la position de la gauche en matière de défense. La guerre montre l'importance de pouvoir se défendre: «Seul un concept crédible et réaliste peut apporter plus de sécurité à notre pays», a-t-il dit, insistant aussi sur la nécessité de collaborer «plus étroitement» avec l'OTAN.

«Nous avons réalisé beaucoup de choses, et nous voulons encore en réaliser d'autres», a déclaré le président du PLR.
Photo: keystone-sda.ch

En matière de politique énergétique, Thierry Burkart a fait appel à «plus de réalisme et moins de rêverie». Selon lui, la politique de ces dernières années a été trop marquée par des idéologies et des «voeux pieux». Il faut augmenter la production propre et les conditions-cadres doivent être fixées en fonction de la nécessité et de la rentabilité.

Prospérité menacée

Il a également appelé à davantage de transparence vis-à-vis de la population. «Il n'est pas possible simultanément de sortir du nucléaire et de respecter les objectifs climatiques.» Il a plaidé en faveur d'une construction plus rapide et plus facile des infrastructures liées aux énergies renouvelables.

«A l'avenir, il faudra un large mélange de différentes sources d'énergie.» Le PLR n'exclut aucune technologie au profit d'un approvisionnement sûr en électricité, qui est la base d'une économie qui fonctionne et donc de la prospérité d'un pays. Une prospérité qui mène à la résolution d'autres problèmes, environnementaux ou sociaux. Une prospérité qui entraîne une augmentation des recettes fiscales.

D'après l'Argovien, cette prospérité est menacée «à cause des attaques permanentes de la gauche et des Verts». Les bonnes conditions-cadres pour une économie innovante et un site de recherche excellent menacent de s'éroder. Pour garantir les emplois, il faut des marchés ouverts et moins de bureaucratie.

«La flamme libérale brûle!»

Les start-ups, qui représentent les emplois d'aujourd'hui et de demain, risquent d'être étouffées par le flot de réglementations. Elles ont besoin d'air pour respirer, a argué Thierry Burkart. Le recours à toujours plus d'intervention de l'Etat est un «cercle vicieux».

Elu à la présidence du PLR Suisse il y a tout juste un an, le conseiller aux Etats a profité de son allocution pour tirer un bilan de ces douze derniers mois. Il a salué le fait que son parti ait évoqué le problème de l'approvisionnement en électricité «avant même que la guerre n'éclate en Ukraine». Ce thème est une priorité pour le parti, de même que le sont la politique économique et la prévoyance vieillesse.

«Nous avons réalisé beaucoup de choses, et nous voulons encore en réaliser d'autres», a-t-il déclaré, ayant en ligne de mire les élections fédérales de l'an prochain. Taclant tous les principaux partis présents sous la Coupole fédérale, le président a rassemblé ses troupes: «Nous avons besoin de chacune et chacun d'entre vous pour que la flamme libérale qui brûle en nous continue à se propager.»

(ATS)

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la