La Jurassienne en a chez elle
Les éleveurs de Nez noir espèrent un «effet Baume-Schneider»!

Elisabeth Baume-Schneider a rendu célèbres les moutons à Nez noir. Les éleveurs valaisans de cette race particulière s'en réjouissent... et espèrent que la nouvelle conseillère fédérale s'engagera particulièrement pour leur défense.
Publié: 07.12.2022 à 20:07 heures
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Lea Hartmann

C'est avec cette photo qu'Elisabeth Baume-Schneider a conquis le cœur des agriculteurs au Parlement. Elle montre la conseillère fédérale fraîchement élue, encore candidate à l'époque, dans le pâturage derrière sa maison, avec à côté d'elle ses moutons à Nez noir.

La photo, publiée par Blick des deux côtés de la Sarine dix jours avant l'élection, n'a pas seulement fait connaître la conseillère aux Etats jurassienne, alors très méconnue auprès des Alémaniques. Les moutons au Nez noir ont également connu un soudain regain de notoriété. En début de cette semaine d'élection, plusieurs journaux ont même publié un portrait de cette espèce particulière!

D'énormes problèmes avec les prédateurs

Les éleveurs de Nez noir, dont il existe environ 11'000 animaux en Suisse, se réjouissent de ce coup de projecteur inattendu. «Évidemment que c'est super!», s'enthousiasme Rolf Kalbermatten, de Törbel (VS). Ce quinquagénaire est président de l'association haut-valaisanne des éleveurs de moutons Nez noir.

«Ces dernières semaines, plusieurs personnes m'ont contacté au sujet d'Elisabeth Baume-Schneider et de ses moutons», explique à Blick Rolf Kalbermatten, président de l'association des Nez noirs et supporter le plus inattendu d'EBS.
Photo: Zvg
La race haut-valaisanne s'est soudain retrouvée sous le feu des projecteurs.
Photo: Keystone

«Ces dernières semaines, plusieurs personnes m'ont contacté au sujet d'Elisabeth Baume-Schneider», dévoile-t-il. Au point qu'il espère désormais un «effet Baume-Schneider», comme il le dit, avec une notoriété dopée à long terme pour la race haut-valaisanne.

Rolf Kalbermatten rêve aussi d'un plus fort soutien politique de la part de la propriétaire désormais la plus célèbre du pays. «Nous avons d'énormes problèmes avec les grands prédateurs, malgré des mesures onéreuses de protection de troupeaux», s'inquiète le Haut-Valaisan. Même si de gros efforts ont été entrepris ces dernières années, les résultats sont modestes. «Si Elisabeth Baume-Schneider pouvait contribuer à sensibiliser sur le sujet, ce serait très bienvenu.»

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