Le quidam frappé à coups de pieds
Un jeune policier genevois sous enquête après une arrestation violente

L'Inspection générale des services de la police genevoise a ouvert une enquête après l'arrestation violente d'un homme lundi en fin de journée. Alors qu'il était maîtrisé au sol par deux policiers, l'individu a reçu deux coups de pied donnés par un troisième agent.
Publié: 04.05.2023 à 11:52 heures
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Dernière mise à jour: 04.05.2023 à 12:42 heures
Daniella Gorbunova, avec ATS

L'Inspection générale des services (IGS) de la police genevoise a ouvert une enquête après l'arrestation violente d'un homme, lundi en fin de journée. Alors qu'il était maîtrisé au sol par deux policiers, l'individu en question a reçu deux coups de pied donnés par un troisième agent. Un témoin a filmé la scène depuis une fenêtre.

La police avait été appelée sur place pour une bagarre à l'extérieur du local d'injection de drogues Quai 9, a indiqué mercredi son porte-parole Alexandre Brahier, confirmant une information de la RTS.

Deux coups de pieds

Désigné comme étant un des protagonistes de la bagarre, l'homme s'est enfui en courant. Il a été rapidement arrêté dans le quartier des Grottes par deux policiers, avant qu'un troisième ne vienne lui donner deux coups de pied.

L'arrestation a eu lieu dans le quartier des Grottes à Genève.
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Arrestation musclée à Genève:Un jeune policier genevois sous enquête après une arrestation violente

La vidéo a été visionnée par la commandante de la police Monica Bonfanti, qui a saisi la police des polices. «Les policiers doivent toujours appliquer le principe de proportionnalité», a commenté Alexandre Brahier.

Le communiquant de la police a également pu confirmer à Blick que l'agent en cause est une jeune personne, qui vient à peine de finir «ses stages» et donc d'entrer dans la profession.

«Nous ne pouvons plus nous le permettre»

Contactée par Blick, une source de la police genevoise témoigne du climat qui règne à l'interne à la suite de cet épisode: dans les couloirs, il se chuchoterait que le policier qui a asséné les coups de pieds risque effectivement des représailles musclées.

Aussi, les agents s'inquièteraient de leur image publique. La personne contactée commente: «Aujourd'hui, avec le nouveau code de déontologie — notamment à la suite des diverses affaires qui ont éclaté ces dernières années au sein de la Police genevoise — nous ne pouvons plus nous permettre de franchir certaines lignes.»

Faisant ainsi référence au code de conduite des policiers, amendé pour la dernière fois en mai 2022. Il y est notamment stipulé: «J'agis avec discernement et pondération dans chaque situation. Je fais preuve de bon sens et adapte mon comportement en cherchant la solution la moins dommageable au regard des circonstances. Dans tous les cas de figure, j'agis dans le respect du principe de proportionnalité.»


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