L'OFAS dans la tourmente
Après le fiasco de l'AVS, Jacqueline de Quattro exige une enquête

Il n'y a pas que la gauche qui hurle après le mea maxima culpa de l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS), ce mardi 6 août. À l'instar de ses collègues, la conseillère nationale libérale-radicale (PLR) vaudoise Jacqueline de Quattro demande des comptes.
Publié: 06.08.2024 à 14:26 heures
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Dernière mise à jour: 06.08.2024 à 15:45 heures
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Antoine HürlimannResponsable du pôle News et Enquêtes

Cette annonce brutale, en pleine torpeur estivale, fait fulminer Jacqueline de Quattro. Ce mardi 6 août, l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) a reconnu s’être trompé dans le calcul des dépenses à long terme de l’AVS.

En 2033, elles devraient être de près de 4 milliards de francs inférieures à ce qui avait été calculé. Une enquête administrative a été ouverte. Pas suffisant, aux yeux de la conseillère nationale libérale-radicale (PLR) vaudoise, qui ne se contente pas de ce mea maxima culpa.

Comment aller plus loin? L’ex-conseillère d’État ne tire visiblement pas les mêmes conclusions que la parlementaire socialise Jessica Jaccoud. Sur son profil LinkedIn, elle appuie la prise de position de son parti: «Cette importante erreur sape notre confiance dans l’OFAS et dans le Département de l’intérieur, écrit-elle. Nous attendons de la Conseillère fédérale en charge Elisabeth Baume-Schneider une transparence totale dans ce dossier et demandons que la Commission de gestion lance une enquête.»

La conseillère nationale libérale-radicale (PLR) vaudoise Jacqueline de Quattro demande à la conseillère fédérale socialiste Elisabeth Baume-Schneider une transparence totale sur le fiasco de l'AVS.
Photo: Keystone

Pas de nouvelles charges

La figure romande de la politique, qui se dit par ailleurs prête à appuyer une demande de commission d'enquête cas échéant, exige que les travaux relatifs à l’augmentation des cotisations salariales et de la TVA soient mis en pause. «Aussi longtemps que les chiffres ne sont pas clairement rétablis, il n’est pas question d’imposer des charges supplémentaires pour la classe moyenne et les PME, que ce soit par une augmentation des cotisations salariales ou de la TVA», insiste-t-elle, toujours sur la plateforme professionnelle.

EDIT: Contrairement à ce qui était initialement indiqué dans cet article, Jacqueline de Quattro ne demande pas une commission d'enquête (même si elle soutiendrait une telle démarche cas échéant) mais que la commission de gestion enquête. Toutes nos excuses pour cette erreur.

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