Panique dans les écoles en 2021
Le crieur à la bombe vaudois risque 8 mois de prison pour ses fausses alertes

Pas moins de 19 cas de fausses alertes à la bombe dans des écoles vaudoises avaient été dénombrés par la police au printemps 2021. Un apprenti responsable de deux cas à Lausanne et à Morges sera jugé en novembre.
Publié: 19.10.2022 à 14:13 heures
|
Dernière mise à jour: 19.10.2022 à 14:54 heures
DSC02481.jpg
Nora FotiJournaliste Blick

Les établissements scolaires vaudois ont tremblé au printemps 2021: pas moins de 19 fausses alertes à la bombe les concernant avaient été comptabilisées par la police cantonale. Un des deux crieurs au loup épinglés, un apprenti qui avait 20 ans au moment des faits, sera jugé devant un Tribunal de police au mois de novembre prochain. Celui-ci risque 8 mois de prison avec sursis pour sa responsabilité concernant deux fausses alertes à la bombe, révèle «24 heures» mercredi.

Pour un après-midi de libre

La première fausse alerte date du 18 mars 2021 et visait le Centre d’orientation et de formation professionnelles (COFOP) à Lausanne. Pour obtenir un après-midi de libre, l’apprenti avait laissé un mot inquiétant dans les toilettes des profs, indique le quotidien vaudois: «Il y a une bombe à Valmont 30».

Le deuxième établissement victime de ce menteur était le Centre d’enseignement professionnel de Morges (CEPM), quatre jours après la première alerte. La motivation aurait été similaire à la précédente: un rab de congé. Cette fois-ci, il avait amené lui-même son mot anonyme au doyen.

Le gymnase de Beaulieu à Lausanne avait également été victime d'une fausse alerte à la bombe le 24 mars 2021.
Photo: Keystone

De larges dispositifs déployés… pour rien

Dans les deux cas, les écoles ont dû être évacuées pendant que les services spécialisés aux alertes à la bombe se déployaient. En ce qui concerne la loi, le Code pénal indique que celui ou celle qui s’en rend coupable d’une fausse alerte encourt une peine privative de liberté de trois ans au plus, ou d’une peine pécuniaire.

L’apprenti jugé en novembre risque quant à lui 8 mois de prison avec sursis, comme le requiert la procureure, ainsi qu’un «délai d’épreuve de trois ans, sous déduction de 46 jours de détention subie avant jugement et une amende de 300 francs», développe le journal vaudois. De quoi décourager les futurs petits malins qui souhaiteraient prendre congé de cette manière...

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la