Pas assez de vigilance
Pour le Conseil des Etats, la qualité des organes transplantés doit être davantage surveillée

Si la qualité et la sécurité des transplantations restent très élevées en Suisse, la législation actuelle ne prévoit pas d'obligation de déclarer les incidents et les réactions indésirables graves. Le Conseil des Etats a adopté ce jeudi un projet pour régler ce manque.
Publié: 08.06.2023 à 12:13 heures

La sécurité des patients en matière de transplantation doit être renforcée. Un système de vigilance électronique doit permettre de mieux surveiller la qualité des organes. Le Conseil des Etats a adopté jeudi à l'unanimité un projet gouvernemental en ce sens.

La qualité et la sécurité des transplantations sont très élevées en Suisse, a rappelé Damian Müller (PLR/LU) pour la commission. Mais la législation actuelle ne prévoit pas d'obligation de déclarer les incidents et les réactions indésirables graves. Un système de vigilance doit être mis sur pied, comme il en existe pour les médicaments par exemple.

Les sénateurs ont ajouté une disposition à la copie gouvernementale. Il doit être possible d'utiliser temporairement un transplant standardisé non autorisé à condition de pouvoir escompter un rapport positif entre les avantages et les risques de son utilisation.

Un système de vigilance électronique doit permettre de mieux surveiller la qualité des organes (image d'illustration).
Photo: MARTIAL TREZZINI

Le dossier part au National.

(ATS)

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