Pas encore de règlement pour interdire
Le prof de la Head accusé de harcèlement quitte son poste

L'affaire avait éclaté cet été après qu'une ancienne étudiante a accusé un enseignant de la HEAD de l'avoir embrassée sans son consentement et harcelée par message. L'école travaille actuellement sur une directive concernant les relations entre enseignants et étudiants.
Publié: 05.09.2024 à 19:34 heures
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Dernière mise à jour: 05.09.2024 à 19:35 heures
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Lucie FehlbaumJournaliste Blick

Un professeur de la Haute Ecole d'art et de design (HEAD) à Genève a quitté son poste à la suite de plusieurs accusations de harcèlement de la part d'étudiantes, selon des informations obtenues par «Le Courrier» et confirmées par l'école. Cependant, l'institution ne peut fournir plus de détails pour des raisons de confidentialité liées aux ressources humaines.

L'affaire avait été révélée cet été lorsqu'une ancienne étudiante avait publiquement accusé l'enseignant de l'avoir embrassée sans son consentement et harcelée de messages pendant des mois. «Le Courrier» avait aussi recueilli les témoignages de trois autres étudiantes affirmant avoir subi un harcèlement similaire de la part du même professeur à différentes périodes.

La HEAD pas concernée par la directive contre ces actes

Cette affaire a souligné mis en lumière l'absence de règles claires au sein de l'établissement concernant les relations entre élèves et professeurs. Une directive du Département de l'instruction publique (DIP) interdit «tout comportement touchant l'intégrité sexuelle, même consenti».

À la Haute école d'art et de design de Genève, le règlement n'interdit pas les relations entre profs et étudiants. Il est en passe d'être revu.
Photo: Keystone

Or, elle ne s'applique pas au personnel de la HES-SO Genève, dont fait partie l'école de design. Cette dernière indique au quotidien travailler sur cette question en consultation avec diverses instances internes.

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