Rémunération d'Ermotti, engagements environnementaux
L'UBS balaie les critiques lors de son assemblée générale

Les critiques à l'égard de la rémunération du patron d'UBS Sergio Ermotti ou sur les engagements environnementaux et climatiques du béhémoth bancaire sont demeurées lettres mortes à l'assemblée générale ordinaire, qui se tenait ce mercredi à Bâle.
Publié: 24.04.2024 à 15:17 heures
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Dernière mise à jour: 24.04.2024 à 15:19 heures

Les critiques à l'égard de la rémunération du patron de l'UBS Sergio Ermotti ou sur les engagements environnementaux et climatiques du béhémoth bancaire sont demeurées lettres mortes à l'assemblée générale ordinaire, qui se tenait ce mercredi à Bâle.

Les 83,5% de suffrages exprimés en faveur du rapport de rémunération des instances dirigeantes trahit certes un certain mouvement d'humeur, mais ce vote ne revêtait qu'une portée consultative. 

A la tribune, un représentant du conseiller au actionnaires Actares a pointé du doigt les 14,4 millions de francs perçu par le responsable tessinois pour neuf mois en poste, considérant qu'une telle somme menaçait la réputation et la confiance dans l'établissement.

L'assemblée générale de l'UBS avait lieu jeudi 24 avril à Bâle. (Archives)
Photo: GEORGIOS KEFALAS

Création d'un capital convertible

Son homologue d'Ethos a, lui, mis en garde contre l'ajustement des critères d'attribution des bonus, susceptible selon les calculs de divers médias de faire passer la rétribution de Sergio Ermotti à plus de 20 millions pour 2023. Le président Colm Kelleher, qui a au passage été réélu, a balayé ces critiques, assénant que «Sergio Ermotti assume le rôle le plus difficile dans le secteur financier à l'échelle mondiale».

Les actionnaires ont par contre été 99,4% à s'approprier le dividende proposé, de 70 centimes par action. La décharge aux instances dirigeantes ou les comptes annuels ont obtenu des scores similaires. 

La création d'un capital convertible jusqu'à 70 millions de francs, par le biais de l'émission de 700 millions d'actions d'une valeur nominale de 10 centimes pièce, a de justesse passé le cap des 90%. L'opération doit faciliter la mise en conformité du béhémoth bancaire helvétique avec les exigences appliquées aux établissements d'importance systémique en matière de capacité d'absorption de pertes sans faire faillite.

(ATS)

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