Selon le président de parti
Les Verts ont «une vraie chance» d'accéder au Conseil fédéral

Les Verts ont «une vraie chance» d'accéder au Conseil fédéral après les élections de 2023. Le parti écologiste est prêt à prendre ses responsabilités et à proposer des solutions durables, a lancé samedi son président Balthasar Glättli.
Publié: 22.10.2022 à 11:34 heures

Dans son discours lors de l'assemblée des délégués à Winterthour (ZH), le conseiller national zurichois a une nouvelle fois estimé que l'élection du successeur d'Ueli Maurer le 7 décembre prochain est «jouée d'avance». Il a regretté le manque de soutien du PS et des Vert'libéraux.

Un an jour pour jour avant le scrutin fédéral, Balthasar Glättli a en revanche affiché ses ambitions pour 2023, réitérant sa volonté de faire de sa formation la troisième force politique du pays. Il y a trois ans, les Verts sont devenus la quatrième force du Conseil national avec 13,2% des suffrages, derrière l'UDC (25,6%), le PS (16,8%) et le PLR (15,1%).

«Il faut plus de Vertes et de Verts au Parlement et au Conseil fédéral pour s'attaquer au plus grand défi de notre époque, la crise climatique», a-t-il lancé, selon la version écrite de son discours.

Le président des Verts Balthasar Glättli a affiché ses ambitions pour les élections fédérales de 2023 (archives).
Photo: ALEXANDRA WEY

Depuis les dernières élections de 2019, les Verts sont le parti qui a le plus progressé dans les cantons, a-t-il rappelé. Ils ont remporté 52 mandats de plus dans les parlements cantonaux et siègent désormais dans les exécutifs de huit cantons (avec neuf ministres).

«Nous pouvons faire bouger la Suisse»

«Nous sommes prêts» pour le Conseil fédéral, a-t-il répété dans une anaphore: prêts à apporter des solutions d'avenir, à bâtir des ponts, à tendre la main à ses adversaires politiques pour élaborer des compromis. Et aussi «parfois à se remettre en question».

Et le Zurichois de mentionner l'offensive solaire mise au point «en un temps record» au Parlement lors de la session de septembre. Ou l'élaboration d'un contre-projet à l'initiative pour les glaciers, qui a obtenu une majorité aux Chambres fédérales.

«En concluant de bonnes alliances, nous pouvons faire bouger la Suisse», a-t-il lancé, taclant au passage l'UDC. En matière énergétique, le parti de droite préfère «peindre le diable sur la muraille», plutôt que présenter des solutions, a-t-il déclaré.

Quant au Conseil fédéral, dans le domaine de l'énergie comme face à l'Europe, il pratique la «politique de l'autruche», «attendant que les problèmes disparaissent comme par enchantement», a-t-il regretté.

(ATS)

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