Selon une étude zurichoise
Les Suisses se méfient de l'intelligence artificielle dans le journalisme

La population suisse est réticente à l’égard de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans la production d’actualités. Actuellement, les Suisses sont peu enclins à utiliser et à payer pour des informations produites par l’IA, selon une étude zurichoise.
Publié: 30.10.2023 à 12:14 heures

Les sociétés de médias font de plus en plus appel à l’IA pour produire des contenus d’actualités, rappelle lundi le Centre de recherche sur le public et la société (fög) de l’Université de Zurich. Le lancement de l’IA générative de type ChatGPT a donné un nouvel élan à cette évolution.

Selon l'enquête du fög, un tiers seulement (29%) des personnes interrogées liraient des contributions entièrement écrites par l’IA. En revanche, 84% d’entre elles liraient des textes écrits par les journalistes sans l’utilisation de l’IA.

Les sondés s'imaginent plus facilement lire des articles générés par l’IA sur la météo, le sport, les cours de la bourse et les célébrités. L’acceptation est nettement plus faible pour les articles consacrés à la politique, à l’économie, à la science ou à la culture.

La population suisse est réticente à l’égard de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans la production d’actualités. (archives)
Photo: Richard Drew

(ATS)

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la