Stupeur, à Yvonand, dans le Nord vaudois, non loin d’Yverdon-les-Bains. Selon les informations de Blick, des habitants ont été réveillés par de fortes détonations peu avant 2h30, dans la nuit de lundi à mardi. En cause: l’attaque à l’explosif du postomat du village situé au bord du lac de Neuchâtel.
Jointe au bout du fil à 7h50, la police cantonale vaudoise annonce qu’un communiqué sortira dans la journée et se refuse à tout commentaire dans l’immédiat. «24 heures», pour sa part, est en mesure de confirmer cette information.
Le quotidien régional indique que les pompiers ont fait évacuer l’immeuble d’habitation qui abrite l’office postal visé. Il n’y aurait aucun blessé.
Fuite à trottinette?
D’après un témoin qui s’est confié à Blick, plusieurs brigands étaient à l’œuvre et ceux-ci se seraient enfuis… à trottinette. Pour mémoire, ce n’est pas la première fois que ce bureau de poste est attaqué. «La Région» comptabilisait même quatre hold-up entre 2015 et 2017.
Peu avant midi, les forces de l’ordre envoient leur prise de position écrite à l’attention des médias. Et confirment les faits: D’après les premiers éléments de l’enquête, les auteurs ont d’une manière indéterminée fait exploser le distributeur automatique de billets extérieur du bâtiment à proximité. Des traces de l’explosion sont visibles et la déflagration a provoqué de gros dommages à l’immeuble résidentiel et commercial.»
Butin inconnu
Toujours selon la police cantonale, les auteurs ont pris la fuite dans une direction inconnue et sont toujours recherchés. Le butin est pour l’instant inconnu. «En raison de l’utilisation vraisemblable d’explosif, le Ministère public de la Confédération a été informé et mène la procédure avec les enquêteurs de fedpol et de la Police cantonale vaudoise.»
Au total, cette intervention a nécessité des moyens considérables. On parle de l’engagement de la gendarmerie, de patrouilles de la Police du Nord vaudois, des sapeurs-pompiers du SDIS Nord vaudois, du NEDEX, de la brigade canine, du personnel de la police de sûreté et de la police scientifique.