Un an avant les élections
Marco Chiesa chauffe l'UDC contre la loi climatique et la gauche

A un an des élections fédérales, Marco Chiesa appelle à «éviter un nouveau virage à gauche en 2023». Samedi à Lucerne, le président de l'UDC s'en est pris à la politique rose-verte. Il a aussi appelé à la mobilisation face au contre-projet à l'initiative des glaciers.
Publié: 22.10.2022 à 12:18 heures

En ouverture de l'assemblée des délégués de l'UDC, Marco Chiesa a qualifié la loi sur les objectifs de la protection du climat de «dangereuse loi écologiste». Adoptée durant la session d'automne des Chambres fédérales, elle constitue un contre-projet indirect à l'initiative pour les glaciers, qui a été retirée. L'UDC a lancé le référendum contre cette loi.

Selon Marco Chiesa, la nouvelle loi conduit à l'interdiction du mazout, du gaz, de l'essence et du diesel «en pleine crise énergétique». Elle va encore aggraver la crise de l'électricité, et entraîner une nouvelle augmentation des prix, a dénoncé le conseiller aux Etats tessinois.

En vue des élections fédérales d'octobre 2023, le président de l'UDC a martelé qu'un «nouveau virage à gauche comme en 2019» représenterait la fin de la prospérité, de la liberté et de l'indépendance de la Suisse. Et d'ajouter que la politique rose-verte «détruit tout ce qui a fait le succès de la Suisse», prédisant même que le pays allait «s'effondrer» si l'avancée de la gauche n'était pas stoppée.

Devant les délégués de l'UDC, Marco Chiesa a appelé à la mobilisation pour le référendum contre la loi sur les objectifs climatiques et contre une nouvelle progression des roses-verts aux élections fédérales de 2023. Selon lui, la Suisse va "s'effondrer" si l'avancée de la gauche n'est pas stoppée.
Photo: URS FLUEELER

Hommage à Ueli Maurer

La gauche rose-verte, qui détient moins d'un tiers des sièges au Conseil national, signifie «des prix de l'essence dépassant largement les deux francs par litre», a mis en garde Marco Chiesa. Quant à la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga, elle «refuse d'admettre l'échec de la Stratégie énergétique 2050 et poursuit sa politique kamikaze», a lancé le président de l'UDC.

Le Tessinois est aussi revenu sur la démission du conseiller fédéral zurichois de son parti, Ueli Maurer. Il lui a rendu hommage, soulignant que la Suisse perdait «l'un des meilleurs conseillers fédéraux de notre histoire». Les délégués ont accueilli ces propos par de longs applaudissements.

(ATS)

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la