Une colère commune
Chantier de la gare de Lausanne: face aux retards, les partis font front commun

Des élus lausannois de tous bords politiques ont crié leur colère lundi après l'annonce d'un nouveau retard important pour le chantier de la gare. Dénonçant une inégalité de traitement, ils exigent que les surcoûts soient pris en charge par la Confédération.
Publié: 20.03.2023 à 11:52 heures
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Dernière mise à jour: 20.03.2023 à 11:53 heures

L'annonce d'un nouveau retard pour le chantier de la gare CFF de Lausanne, vendredi dernier, fait monter la moutarde au nez de la classe politique du chef-lieu vaudois. Des conseillers communaux de tous bords ont ainsi présenté un front commun sur ce dossier, lundi matin.

Des représentants communaux de tous les partis, qui se présentent unis dans un esprit de concorde, «c'est assez rare. C'est l'une des toutes premières fois que nous faisons une action commune», a déclaré en préambule le président du groupe socialiste au Conseil communal, Louis Dana, lundi lors d'un point de presse devant la gare de Lausanne.

«Les transports publics sont l'une des plus grandes richesses de la Suisse; la gare de Lausanne est d'importance nationale. On s'est senti un peu maltraité», a-t-il poursuivi, rappelant qu'à Zurich, les délais ont été respectés.

Des conseillers communaux de six partis lausannois ont exprimé leur colère lundi face au retard de plusieurs années annoncé pour le chantier de la gare de Lausanne.
Photo: LAURENT GILLIERON

(ATS)

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