Nouveau départ le 21 mai
Le décollage avec équipage du vaisseau Starliner encore repoussé

Le premier vol spatial avec équipage du vaisseau Starliner de Boeing a de nouveau été repoussé. Le décollage est désormais prévu le 21 mai au plus tôt, a annoncé l'entreprise mardi.
Publié: 15.05.2024 à 07:08 heures

Le premier vol spatial avec équipage du vaisseau Starliner de Boeing a de nouveau été repoussé. Le décollage est désormais prévu le 21 mai au plus tôt, a annoncé l'entreprise mardi. Le lancement de cette mission vers la station spatiale internationale (ISS), cruciale pour Boeing, est attendu depuis des années. Il avait été annulé au dernier moment la semaine dernière, alors que les deux astronautes formant l'équipage avaient déjà pris place à bord.

Une anomalie avait été identifiée sur une valve de la fusée Atlas V, qui a finalement dû être rentrée dans son hangar à Cap Canaveral, en Floride. Il avait alors été annoncé que le décollage pourrait être retenté vendredi, le 17 mai. 

La valve défectueuse «a été remplacée avec succès», a déclaré mardi Boeing dans un communiqué. Mais un nouveau problème est apparu: «une petite fuite d'hélium sur le module de service du vaisseau», a écrit l'entreprise, qui a dit vouloir effectuer «des tests supplémentaires».

De nouveaux tests doivent être effectués sur Starliner avant d'envoyer la capsule dans l'espace (archives).
Photo: John Raoux

L'hélium pour propulser le vaisseau

L'hélium est utilisé pour le système de propulsion du vaisseau, a expliqué Boeing, qui a précisé être en train de travailler à résoudre le problème avec la NASA. La date de décollage visée est désormais le 21 mai à 16h43 en Floride (22h43 en Suisse). Les deux astronautes, Butch Wilmore et Suni Williams, sont entre-temps rentrés à Houston, au Texas, mais ils doivent revenir en Floride «dans les prochains jours», selon Boeing.

Ce nouveau report intervient alors que le programme de développement du vaisseau a été marqué par une série de mauvaises surprises, entraînant plusieurs années de retard. Boeing joue gros sur cette mission-test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau est sûr avant de commencer les missions régulières vers l'ISS - avec quatre ans de retard sur SpaceX, qui sert déjà de taxi spatial à la NASA.

Pour l'agence spatiale américaine, qui a commandé un vaisseau à Boeing il y a dix ans, l'enjeu aussi est grand: avoir un deuxième véhicule en plus de celui de SpaceX pour transporter les astronautes américains doit lui permettre d'être mieux préparée en cas de problème sur l'une des capsules.

(ATS)

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