Vous le savez déjà et vous êtes peut-être même là pour ça. Mais il faut quand même l’écrire. Ce mercredi 20 juillet, Paléo accueille Rag’n’Bone Man (Grande scène, 20h45), Metronomy (Véga, 22h), Sting (Grande scène, 23h15) ou encore Feu! Chatterton (Véga, 1h).
Chaque jour du festival, la rédaction de Blick vous fait voyager vers les plus petites scènes, celles où émergent les peut-être-stars de demain, celles où jouent les artistes underground qui n'ont pas forcément la Grande scène de Paléo pour horizon. Une bal(l)ade vers des concerts fous, des sons dingues et des ambiances délicieuses. Et ne vous inquiétez pas, c'est normal de ne pas connaître cette chanteuse-boulangère du Mississippi blonde comme les blés même en hiver, mais vous allez la kiffer. Bon, vous venez, ou bien?
Chaque jour du festival, la rédaction de Blick vous fait voyager vers les plus petites scènes, celles où émergent les peut-être-stars de demain, celles où jouent les artistes underground qui n'ont pas forcément la Grande scène de Paléo pour horizon. Une bal(l)ade vers des concerts fous, des sons dingues et des ambiances délicieuses. Et ne vous inquiétez pas, c'est normal de ne pas connaître cette chanteuse-boulangère du Mississippi blonde comme les blés même en hiver, mais vous allez la kiffer. Bon, vous venez, ou bien?
Seulement voilà, peut-être n’aimez-vous pas tous ces brillantissimes artistes, ou peut-être avez-vous envie de nourrir votre âme exploratrice. Blick est toujours là pour vous. Voici une sélection, non exhaustive, de ce qu’il faudra aller écouter sur les plus petites scènes.
1. Psycho Weazel (Suisse), Belleville, 17h
Psycho Weasel est l'une des méchantes fouines du film «Qui veut la peau de Roger Rabbit», qui rit plus que les autres. Psycho Weazel, avec un Z, c’est Ivo Roxo et Léo Besso: un duo de musique électronique né d’un coup de foudre musical dans un car les amenant en camp de ski (retrouvez leur histoire ici).
Après leur grandiose concert devant près de 6000 personnes à Festi’neuch en juin, les deux Neuchâtelois qui montent, qui montent, qui montent, vous présenteront ici un DJ set dansant, heureux, universel. De quoi vous aérer les aisselles en levant les bras au ciel!
2. Marina Satti (Grèce), Club Tent, 19h30
Attention! Douceur! Danse! Oui, ça peut aller de pair. Sa voix claire et envoûtante chante en grec ou en arabe, et vous fait bouger après vous avoir hypnotisé. Ou l’inverse. Artiste soudano-grecque, Marina Satti est une funambule qui marche les poches lourdes de genres musicaux d’apparence éloignés.
Par moments, elle les réunit dans ses mains pour ne pas perdre l’équilibre. Hip-hop, musiques traditionnelles balkaniques, sonorités électro, chant lyrique grec: elle jongle avec le rural, l’urbain et l’au-delà. C’est l’une des révélations européennes de ces derniers temps. Plusieurs de ses clips ont fait le buzz sur YouTube. Comment résister à vous en partager un?
3. Sama' Abdulhadi (Palestine), Belleville, 22h
Saviez-vous que les territoires palestiniens — enfin, Ramallah, leur capitale — abritent une scène techno vraiment underground qui fait danser la résistance, les gens cool, les expats ou la communauté arc-en-ciel? Dans les clubs, un peu, mais surtout dans le désert ou dans des appartements. À l’abri des regards et de la police, souvent.
Sama' Abdulhadi, première femme DJ du coin, a organisé les premières soirées électro de sa ville il y a maintenant 10 ans. Depuis, elle s’est faite arrêter fin 2021 (puis libérée sous caution. Elle attend son procès depuis son domicile de Saint-Denis, près de Paris) après avoir balancé ses sons sombres lors d’un événement privé tenu sur un lieu sacré et touristique en Cisjordanie, non loin de Jérusalem. Mais elle est surtout devenue une superstar hors de ses terres grâce à la diffusion de l'un de ses sets par la plateforme spécialisée Boiler Room (voir ci-dessous). Ça va taper du pied!