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Tous les chemins mènent à la pharmacie

Quel est l’accueil réservé à la campagne nationale pour la consultation en pharmacie et quels sont les premiers résultats ? Pour en savoir plus, nous avons décidé de nous rendre à la pharmacie TopPharm Schröter de Kirchberg. «Nous sommes une pharmacie de campagne typique et nous nous sommes notamment spécialisés dans les conseils en dermatologie» – c’est avec ces mots de présentation que Mirjam Wacker, pharmacienne, nous a ouvert les portes de la pharmacie.

La campagne a été très bien reçue par les employés. Nous nous sommes tordus de rire en découvrant la vidéo «Allô les pompiers ? J’ai la gorge en feu» ! Les vidéos de Cedric Schild sont courtes, concises et abordent une thématique importante», résume Mirjam Wacker. «La campagne se fonde sur l’humour et propose un vaste contenu. Et elle s’adresse aussi aux jeunes.»

Pour Mirjam Wacker et son équipe, il est important que la population sache que les pharmacies sont les premières références santé et qu’elles sont en mesure de régler la quasi-totalité des problèmes aigus. «Il s’agit désormais de poursuivre les efforts et de décliner la campagne à travers d’autres thématiques», déclare la jeune pharmacienne avec conviction.

Le message est bien passé au sein de la clientèle de la pharmacie Schöter. «Nous enregistrons une légère augmentation des consultations – en particulier pour les entretiens personnels. Par exemple en cas de cystite, pour la vaccination contre l’encéphalite à tiques ou encore les mesures de la glycémie et du cholestérol.» Quoi qu’il en soit, la pharmacienne et les membres de son équipe sont déterminés à poursuivre leurs efforts de sensibilisation. «Nous connaissons la plupart de nos clientes et clients personnellement et pouvons leur proposer une consultation approfondie si nécessaire.» Pour la majorité d’entre eux, le fait que la consultation soit payante (45 francs pour environ 25 minutes) ne pose pas de problème. «Ils nous font confiance. Et ils sont conscients qu’une visite chez le médecin ou même un passage aux urgences coûte beaucoup plus cher à la collectivité».

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