Ce jeudi face au Danemark
Gregor Kobel: «Un rêve que j'avais déjà quand j'étais petit»

Ce jeudi à Copenhague, Gregor Kobel sera le numéro 1 de la Suisse dans les buts. Voici ce que le gardien zurichois pense de ce nouveau départ pour lui, le successeur officiel de Yann Sommer.
Publié: 05.09.2024 à 15:36 heures
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Dernière mise à jour: 06.09.2024 à 10:49 heures
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Tobias Wedermann, Lucas Werder, Toto Marti et Tim Guillemin

Confortablement assis dans la salle de presse du Parken Stadion de Copenhague, Gregor Kobel vient d'apprendre qu'il était nommé parmi les dix meilleurs gardiens du monde. «Une belle reconnaissance pour mon travail», a-t-il sobrement répondu en apprenant la nouvelle, avant de se montrer un peu plus expressif concernant ses débuts en tant que numéro 1 avec la Nati, ce jeudi au Danemark. Celui qui compte cinq sélections ne tient visiblement pas à entretenir son image de «Brutalität», le terme qu'a choisi Patrick Foletti pour le définir.

Ce jeudi, vous serez pour la première fois le gardien numéro 1 de la Suisse. Nerveux?
Une certaine nervosité fait bien sûr un peu partie de notre travail. C'est surtout avant le match que je verrai comment je me sens. Je me réjouis énormément de relever ce défi. J'ai déjà disputé quelques matches importants dans ma carrière, y compris au niveau international. Mais tu ne peux pas comparer la Nati avec le football de club. Porter le maillot de l'équipe nationale, c'est quelque chose de spécial.

Comment s'est déroulé le processus de votre nomination comme gardien de but titulaire?
Lorsqu'il a été annoncé que Yann Sommer se retirait, Murat Yakin m'a appelé. Nous avons eu une bonne discussion et je me suis bien sûr beaucoup, beaucoup réjoui de cette nouvelle. C'est un immense honneur pour moi.

Gregor Kobel est le numéro un dans les buts suisses.
Photo: TOTO MARTI
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L'entraîneur des gardiens Patrick Foletti a rapporté que vous étiez vraiment très heureux.
Je pense que c'est un peu normal. L'équipe nationale est un rêve que j'avais déjà quand j'étais petit. C'est l'un des plus grande honneurs dans le monde du football, surtout en Suisse. Quand tu poursuis un objectif depuis si longtemps et que tu reçois une telle nouvelle, tu es extrêmement heureux.

Vous venez également d'être promu au conseil des joueurs de la Nati. Comment comptez-vous vous impliquer dans ce nouveau rôle?
J'ai été vice-capitaine à plusieurs reprises en club et je participe depuis longtemps aux conseils des joueurs. Je veux bien sûr d'abord être performant, faire mes preuves sur le terrain. J'essaierai toujours de créer une bonne ambiance, de veiller à ce que tout se passe bien, que nous ayons une bonne relation entre nous. Il faut aussi dire très clairement que nous avons déjà des leaders de haut niveau dans cette équipe, avec Granit Xhaka ou Manuel Akanji. Ce sont vraiment des personnalités fortes, que je respecte énormément et qui font un travail extraordinaire.

Vous attendiez-vous à la retraite de Yann Sommer?
Non, je n'y avais pas pensé concrètement. C'est d'ailleurs à dessein que je ne me suis pas exprimé publiquement à ce sujet jusqu'à présent, car je le respecte énormément en tant qu'être humain et je respecte aussi la magnifique carrière qu'il a eue en équipe nationale et qu'il continuera à avoir à Milan.

Avez-vous eu des contacts avec Yann Sommer depuis son annonce?
Non, pas encore. Il était important pour moi que cette période lui appartienne aussi.

Vous avez dû patienter longtemps derrière Yann Sommer. En même temps, vous êtes très ambitieux et vous avez montré des performances au plus haut niveau à Dortmund. Comment avez-vous géré cela?
Nous sommes tous des sportifs professionnels et nous voulons jouer tous les matches. Mais j'ai toujours essayé de me mettre au service de l'équipe. Et c'est exactement avec cette mentalité que je veux continuer à l'avenir. Je pense que nous avons vraiment une équipe très cool, avec de super caractères, de super joueurs. Et je vais simplement essayer d'y apporter ma contribution.

Le fait que Murat Yakin ait choisi très tôt Yann Sommer pour l'Euro a néanmoins suscité des critiques. Votre conseiller Philipp Degen a notamment critiqué la proximité entre Yann Sommer et l'entraîneur des gardiens Patrick Foletti. Et il y a beaucoup de spéculations sur votre relation avec Patrick Foletti...
Je connais Fox depuis très, très longtemps. Je trouve que nous avons une relation claire, professionnelle et même bonne. Je le respecte aussi pour le travail qu'il fait en tant qu'entraîneur des gardiens en Suisse. Je pense que peu de gens sont capables d'imaginer de nouvelles choses avec autant d'audace - et je parle dans un sens positif - pour le poste de gardien de but.

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