Du 50-50, vraiment?
Mattia Croci-Torti ne voit pas Lugano en favori

Lugano, qui s'apprête à disputer sa troisième finale de Coupe consécutive, est-il favori face à Servette? L'entraîneur tessinois Mattia Croci-Torti ne veut pas de cette étiquette. Et rappelle que les Grenat ont tenu tête à la Roma, ce qui veut dire beaucoup pour lui.
Publié: 31.05.2024 à 18:08 heures
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Tim GuilleminResponsable du pôle Sport

Mattia Croci-Torti n'est pas trop préoccupé par le fait que son équipe n'ait pas battu Servette une seule fois en championnat cette saison. Les Grenat se sont imposés à trois reprises, dont deux fois au Cornaredo, pour un match nul, mais «Il Crus» le sait: tout sera différent dimanche sur le synthétique du Wankdorf.

Le doublé de Jérémy Guillemenot a permis aux Genevois de gagner la dernière confrontation entre les deux équipes lors de la toute dernière journée de Super League, mais pas question d'y voir un présage, car ce match n'avait rien d'une répétition générale. Lugano avait aligné de très nombreux remplaçants habituels, tandis que Servette avait également reposé plusieurs titulaires, dont Jérémy Frick. «Et Alexis Antunes, David Douline et Steve Rouiller n'ont pas joué», rappelle Mattia Croci-Torti, lequel pense que ces trois joueurs seront titulaires en finale.

«Ne pas avoir perdu contre la Roma, cela veut dire beaucoup»

«Ce samedi, Servette avait une chose en plus: la qualité. Ils ont mérité leur victoire, pas de discussion. Mais je n'avais pas besoin d'attendre ce match pour savoir que Servette était une super équipe.» Le match référence de la saison genevoise, pour le coach tessinois? «Le fait de ne pas avoir perdu contre la Roma, cela veut dire beaucoup», assure le technicien, le regard toujours tourné vers la Serie A. René Weiler lui rétorquera peut-être que Chris Bedia, le buteur du jour lors de cet épatant match nul 1-1, n'est plus là, mais qu'importe: Mattia Croci-Torti ne fait pas de son Lugano le favori de cette finale.

Photo: freshfocus

«Nous avons terminé devant eux en championnat, d'accord. Mais comme vous l'avez dit, on n'a pas gagné contre eux. Ce dont je suis sûr, c'est que nous devrons faire un match de très haut niveau pour gagner. Pour moi, c'est du 50-50. L'an dernier, nous n'étions pas favoris et nous avons perdu contre YB. Cette année, les deux équipes partent à égalité. Si quelqu'un avait encore un doute sur les qualités de Servette, ce qui n'est pas mon cas, il peut regarder le match de samedi et voir que cette équipe est redoutable», assure Mattia Croci-Torti, lequel assure cependant que son équipe sait aborder les matches de Coupe, elle qui s'apprête à disputer sa troisième finale consécutive.

En Coupe, il n'y a que deux scénarios

«Le secret, il est très simple: c'est la manière d'aborder ces rencontres. L'équipe qui gagne un match de Coupe, c'est celle qui le prépare le mieux, qui arrive dans de bonnes dispositions. Et c'est ce qu'on va essayer de faire durant toute la semaine. On va bien s'entraîner, bien régénérer les organismes. On a sept jours entre les deux matches, c'est suffisant», assure «Il Crus», lequel a deux scénarios en tête pour dimanche soir. «Soit on gagne et on fait la fête avec nos tifosi, soit on applaudira Servette. On va tout faire pour que le premier scénario se réalise. On aura au moins 12'500 supporters, ce qui est très largement plus que notre moyenne au Cornaredo et on s'en réjouit. On veut rendre fier tout le monde.»


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