Doigts cassés, braquages...
Les anecdotes folles de Pascal Olmeta

Pascal Olmeta, l'ancien gardien de but de l'OM, a toujours été considéré comme un «mec à part». Dans une interview accordée à SoFoot, il révèle plusieurs scènes (très) surprenantes.
Publié: 02.01.2024 à 09:36 heures
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Dernière mise à jour: 02.01.2024 à 09:39 heures
Blick Sport

Pascal Olmeta était un gardien redouté par les attaquants, mais aussi par l'environnement du club marseillais. Le Corse n'était vraiment pas du genre à se laisser intimider et, pour SoFoot, il a accepté de revenir sur sa carrière, livrant un flot d'anecdotes absolument étonnantes. En voici trois. Les autres sont à découvrir dans le magazine et valent également le détour...

Le jour où il a frappé un supporter

«A l'OM, il y a un mec derrière le but qui n'arrêtait pas. 'Hé enc... d'Olmeta, fils de p... wa wa wa' Je pensais qu'au bout de dix matchs il arrêterait. Mais non! Alors je dis à deux potes boxeurs où il se place, et de me le ramener sur le parking après le match. Et bah je l'ai frappé - j'avais un porte-clés de voiture avec une dent de sanglier dans la paume de la main, j'ai toujours la cicatrice. Quand il est tombé, je l'ai shooté à coups de santiags dans la tête. Moi, je ne suis pas un fils de p... Ma mère, je savais d'où elle venait. Si tu ne fais pas ça, dix autres vont se mettre avec lui... Et à la fin je vais me faire tuer!»

Le jour où il a cassé les doigts à un journaliste

«A La Provence, il y avait un journaliste, un anti-Olmeta. Il écrivait toujours que j'étais mauvais, même si j'avais passé le match à chanter derrière le but avec le public! Un jour, je le croise en rentrant au vestiaire 'Tu écris avec quelle main' 'Celle-là et alors?' Et alors, crac! Je lui ai pété les doigts. Et oui!».

Pascal Olmeta, l'ancien gardien de but de l'OM, n'est pas du genre à se laisser intimider.
Photo: DR

Le jour où il a braqué Didier Deschamps

«Un jour, à moto, j'ai braqué Basile Boli sur la route Marseille-Cassis, avec un truc qui tirait des grenailles. J'avais mon casque, il était comme un fou! Didier Deschamps aussi je l'ai braqué, dans un hôtel: après avoir escaladé jusqu'à sa fenêtre, je suis ressorti, et je suis revenu frapper à sa porte. Il avait pris peur, et quand il a ouvert, j'étais là, avec un gros couteau. Il disait que j'étais jobard, mais bon, c'est pour ça qu'on s'aime autant, hein.»

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