Kubilay Türkyilmaz en est sûr
«Si on joue comme contre l'Allemagne, on passe»

Kubilay Türkyilmaz, chroniqueur pour Blick, a identifié trois grands problèmes dans l'équipe d'Italie: premièrement, un manque de qualité. Deuxièmement, l'absence de Calafiori. Et troisièmement, l'atittude du coach Luciano Spalletti inhibe les joueurs.
Publié: 26.06.2024 à 17:59 heures
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Kubilay Türkyilmaz

C'était vraiment bizarre, ce match de l'Italie contre la Croatie. Pendant soixante-dix minutes, ils ne mettent pas un pied devant l'autre, ils semblent déstabilisés. Et lorsqu'ils sont menés au score, ils se libèrent de toute entrave tactique, jouent de manière désordonnée et sont bien meilleurs avec le désespoir pur comme moteur que lors des soixante-dix premières minutes bien ordonnées.

À quoi cela est-il dû? Je ne peux pas m'empêcher de penser que l'entraîneur Luciano Spalletti a rempli et encombré la tête des joueurs avec trop d'informations. Cela a créé un véritable blocage. On pourrait objecter qu'ils ont quand même eu des occasions. Alessandro Bastoni en a même eu une énorme, bien sûr. Mais c'était dû à la lenteur du rythme croate.

Derrière, l'Italie est très bien placée. Alessandro Bastoni fait un bon Euro. Riccardo Calafiori est le meilleur joueur de champ italien. Il a des idées, de l'énergie et est fort sur les balles arrêtées. Son absence est un avantage pour nous! Et bien sûr, le gardien Gianluigi Donnarumma est tout simplement génial.

Est-ce que «Mister» Luciano Spalletti parle trop avec ses joueurs, comme ici Nicolò Fagioli, avant que celui-ci n'entre en jeu contre la Croatie ?
Photo: Getty Images for FIGC
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L'attaque italienne est quasi inexistante

Mais devant? Il n'y a que des points d'interrogation. Federico Chiesa joue tantôt à la Juve, tantôt pas, il est hors de forme. Giacomo Raspadori n'est pas non plus titulaire au Napoli. Mateo Retegui, c'est bien, mais il joue au Genoa. Et la qualité de Gianluca Scamacca de l'Atalanta n'est pas non plus exceptionnelle. De plus, Federico Dimarco ne retrouve pas sa forme de l'Inter. Et Nicolo Barella, le véritable leader de cette Italie, semble souffrir le plus du syndrome de Spalletti.

Même ce but fou à la 98e minute ne changera pas grand-chose, car la qualité fait tout simplement défaut.

Nous sommes favoris!

Ce qui signifie pour nous: si nous jouons comme contre l'Allemagne, nous passerons ce tour. Sans problème. Pour autant que nous sachions gérer le rôle de favori, que nous connaîtrons sans doute pour la première fois de l'histoire contre l'Italie.


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