«La Suisse va aller en demi'»
Immersion dans une des soirées foot et vins de Christophe Bonvin

Christophe Bonvin, ancien international suisse, profite des grands tournois pour lier ses deux passions, le vin et le football, en organisant des soirées dégustation et diffusion des matches. Blick s'est rendu à l'une d'elle.
Publié: 06.07.2024 à 15:43 heures
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Dernière mise à jour: 06.07.2024 à 17:18 heures
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Bastien FellerJournaliste Blick

Depuis l'Euro 2012, Christophe Bonvin et ses collaborateurs organisent lors de chaque grand événement footballistique, à l'exception de l'Euro 2020 et la Coupe du monde 2022, des soirées liant football et vin. L'occasion pour l'ancien international suisse de lier ses deux passions et de les partager avec ses invités en quête de découvertes gustatives.

Blick s'est rendu à l'une d'elle, la onzième sur les quatorze prévues cette année, et a eu la chance de tomber sur la soirée proposant, sur le papier, nuance importante, deux très belles affiches: Espagne - Allemagne, suivi de Portugal - France.

Commencer par le commencement

Tout débute à 16h30 avec l'apéro. Normal, on est en Valais, au-dessus de Sion, et c'est une tradition. L'occasion pour Christophe Bonvin de mettre à l'épreuve ses convives sur une épreuve de jonglages de la tête, qu'il termine tout de même par remporter, même sans faire partie du concours.

Entré dans le monde du vin après sa carrière de joueur professionnel, Christophe Bonvin lie maintenant ses deux passions lors de chaque grand tournoi.
Photo: ALAIN KUNZ
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L'«échauffement des papilles» derrière, tout ce petit monde a pu se rendre dans la petite maison du domaine du Clos du château. Une petite pièce dans laquelle il faisait bien chaud en ce vendredi bien ensoleillé. Mais pas de quoi démotiver le groupe qui a pu déguster, en avant-première, une cuvée de vin blanc et rouge «de qualité mondiale».

Alexandre Quennoz comme assistant

Fini l'échauffement, place au terrain et plus précisément la tente installée sur la terrasse avec vue imprenable sur Tourbillon, pour y manger et vibrer devant les rencontres du jour. C'est également à ce moment-là que l'invité de Christophe Bonvin, en l'occurrence Alexandre Quennoz ce vendredi, entre en scène.

«Le fait d'assister à un beau match dépendra des Allemands et de leur volonté ou non de rester haut, d'aller chercher ces Espagnols quelque peu friables en défense centrale», explique le consultant du soir, ancien défenseur central du FC Sion et du FC Bâle notamment, avant la rencontre. Place au match donc, au frisson, à l'incompréhension à la suite de certaines décisions arbitrales, et aussi à un deuxième apéro. Bien évidemment, nous sommes en Valais, faut-il le rappeler.

Christophe Bonvin sait recevoir

Les Espagnols ayant acquis leur qualification au bout du suspense et de la prolongation, les convives peuvent passer au plat de résistance. Non sans l'accompagner d'un vin toujours joint de la présentation et des conseils de Christophe Bonvin lequel, comme à son habitude, met ses invités dans les meilleures conditions. Tel l'entraîneur qu'il n'a jamais souhaité devenir.

Vient ensuite le deuxième match, et par la même occasion l'ennui, d'un point de vue footballistique uniquement. Car dans la salle, on arrive à en faire abstraction et à rigoler des loupés des uns et des autres et à faire des blagues sur le nez de Mbappé.

«La Suisse va aller en demi-finale»

La soirée touche ensuite gentiment à son terme, les invités quittent les uns après les autres le magnifique cadre qui les a vus se rassembler pour l'occasion. De notre côté, comment résister à l'envie de demander à l'ancien international suisse son pronostic quant à la rencontre de ce samedi entre la Suisse et l'Angleterre? Adversaire qu'il connait bien pour avoir défié les Three Lions, chez eux, lors de l'Euro 1996 (1-1).

«La Suisse va aller en demi-finale, c'est clair pour moi, lance Christophe Bonvin. C'est facile de le dire maintenant, mais je le pense depuis le début du tournoi. J'ai une grande confiance dans cette équipe de Suisse. Ce ne sera pas un match facile, il faudra batailler, mais finalement, qu'on passe dans la douleur ou non, ce n'est pas le plus important. Je pense que nous allons gagner 2-0.»

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