Les équipes nationales déjà en train de s'étirer et de s'échauffer pour la phase finale de l'Euro, même si les championnats nationaux sont encore en cours et que des titres importants doivent encore être attribués.
Le coup d'envoi sera donné dans 52 jours en Allemagne. Et le match d'ouverture entre l'Allemagne et l'Écosse, le 14 juin, intéressera la Suisse au plus haut point. Mais en fait, la Nati ne devrait même pas regarder les autres.
Des joueurs clés comme Granit Xhaka (Leverkusen), Yann Sommer (Inter) et peut-être aussi Manuel Akanji (Manchester City) iront à l'Euro avec la fierté d'être champions. Ils font partie des étoiles du football européen. Breel Embolo est de retour après une longue pause due à une blessure, et les supporters suisses envahiront les stades allemands lors des matches de la Nati comme lors de la Coupe du monde 2006 - des moments inoubliables seront revécus. Cette Nati est enfin mûre pour quelque chose de grand.
Retrouvailles avec les vieilles connaissances?
Et cela pourrait se passer ainsi: la Suisse gagne le groupe A devant l'Allemagne et se qualifie pour les huitièmes de finale. Elle y bat ensuite les Serbes dans un match plein d'émotions, pour se venger en quart de finale de l'élimination dramatique subie contre les Espagnols à l'Euro 2021. En demi-finale, la Suisse se rachète une nouvelle fois: cette fois-ci, elle est prête à affronter le Portugal, a appris des erreurs commises au Qatar et arrive en finale contre la France. Une équipe que la Nati sait pouvoir battre.
Fou? Exagéré? Oui, bien sûr. Même si, d'après le plan de jeu, il est possible que cela se passe exactement comme ça, ce scénario est trop beau pour être vrai. Mais cela fait partie du jeu. Il est permis de rêver et cela ajoute du piment à la préparation de ces grands événements. Si les Autrichiens, entre autres, se croient capables de remporter le titre, pourquoi ne le serions-nous pas?