«Juste deux amis qui fêtent quelque chose»
Le patron de la fédération espagnole de football s'explique sur le baiser scandaleux

Le scandale du baiser du président de la fédération espagnole de football Luis Rubiales lors de la Coupe du monde dame provoque de grands remous. Il tente à présent de s'expliquer.
Publié: 21.08.2023 à 16:51 heures
Dunja Moustopoulos

Cette scène a fait scandale au terme de la finale de la Coupe du monde dame. Le patron de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales, a embrassé l'attaquante Jennifer Hermoso (33 ans) sur la bouche lors de la cérémonie de remise du titre de championne du monde aux Espagnoles. Les mots d'Hermoso dans un live stream Instagram dans le vestiaire provoquent en outre un tollé: «Je n'ai pas aimé ça!», y glisse la joueuse.

Mais si l'on en croit Rubiales, ce baiser ne vaut pas la peine d'en faire polémique. Dans une interview accordée à la station de radio du média espagnol «Marca», l'homme de 45 ans s'explique: «Nous ne devons pas écouter ces idioties.»

«Nous sommes champions»

Luis Rubiales poursuit: «Le baiser avec Jenni? Il y a des idiots partout.» Le fait qu'Hermoso ne se soit pas senti à l'aise lors de la scène devant des millions de téléspectateurs ne semble toutefois pas le préoccuper outre mesure. «Nous sommes champions et je l'assume.»

La scène qui fait scandale lors de la finale de la Coupe du monde: le patron de la fédération espagnole Luis Rubiales (à d.) embrasse l'attaquante Jennifer Hermoso.
Photo: DR
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Et même dans une autre interview radio, il tente de continuer à enjoliver la scène: «Ce ne sont que deux amis qui fêtent quelque chose... Nous ne sommes pas là pour des bêtises. Moi, avec tout ce que j'ai vécu, encore plus de conneries et de connards stupides... non.» Selon lui, s'énerver à ce sujet est une «perte de temps».

La joueuse tente une médiation

Sur les réseaux sociaux, ils sont nombreux à ne pas être de cet avis et le comportement de Rubiales est contesté dans des milliers de commentaires. Son expulsion de la fédération est même demandée. De son côté, Hermoso explique sa version des faits à la chaîne espagnole Cope. «C'était l'émotion du moment, il n'y a rien au-delà, tempère-t-elle. Cela restera une anecdote. Je suis sûr que cela n'ira pas plus loin.»

Selon elle, cette scène ne doit pas détourner l'attention du premier titre de championne du monde de l'Espagne féminine. L'attaquante souhaite mettre fin à la discussion: «Le président et moi avons une longue relation, son comportement envers nous toutes a été excellent et c'était un geste naturel d'affection et de gratitude.»

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