La Roja est favorite, mais...
L'Espagne a deux craintes avant d'affronter la Suisse

Quel sera l'état du terrain? Et qui peut jouer avant-centre? Voici les deux questions qui agitent l'Espagne avant d'affronter la Suisse dimanche à Genève (20h45).
Publié: 08.09.2024 à 10:05 heures
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Dernière mise à jour: 08.09.2024 à 10:30 heures
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Tim GuilleminResponsable du pôle Sport

Lamine Yamal à droite, Nico Williams à gauche. Rodri, de retour de suspension, en milieu défensif. Une qualité de jeu exceptionnelle. Voici les principaux atouts de l'Espagne, championne d'Europe en titre, que s'apprête à affronter l'équipe de Suisse ce dimanche à Genève (20h45).

Les Espagnols ont d'énormes certitudes dans le jeu, mais aussi sur le plan individuel. Défensivement bien en place, collectivement impressionnants, impeccables sur le plan de la mentalité: les hommes de Luis de la Fuente ont marché sur l'Europe lors de l'Euro en Allemagne, gagnant tous leurs matches, avec la manière qui plus est. 

Dire que la Roja s'avance sereine et sûre de sa force est un fait. Les Espagnols n'ont que deux problèmes à affronter, deux inconnues qui trottent quand même dans leur tête et leur font se poser quelques questions avant d'affronter le onze de Murat Yakin.

Lamine Yamal devrait bien être titulaire ce dimanche. Aura-t-il Michel Aebischer en face?
Photo: TOTO MARTI

Le terrain, cette inquiétude

La première interrogation a trait à l'état du terrain de la Praille, qui inquiète beaucoup les fins techniciens espagnols. Le très influent quotidien Marca en a même fait sa Une dimanche matin, comme pour bien souligner à quel point l'inquiétude était réelle. Et une priorité dans les esprits espagnols. Le champignon qui sévit actuellement en Europe, et a fait halte à Genève, cause bien des soucis. Interrogé à ce sujet à la veille du match, Luis de la Fuente a admis que la situation était embêtante. «La pelouse n'est pas en bon état. Mais on va faire avec et nous adapter aux circonstances qui nous sont proposées, comme on doit toujours le faire», a glissé le sélectionneur espagnol.

«Le terrain est un piège!», avertit Marca.
Photo: DR

Au vu de l'enchaînement des matches et des potentiels risques de blessure, la question a même été posée à Luis de la Fuente: ne faudrait-il pas laisser Lamine Yamal au repos? Le joyau espagnol n'a que 17 ans et enquille les matches, que ce soit avec Barcelone ou la Roja. Pour le préserver, et éviter de le perdre comme Gavi ou d'autres, ne serait-il pas de bon aloi de le laisser sur le banc, au moins une partie du match? Le sélectionneur espagnol n'est pas d'accord et assure qu'un joueur aussi jeune peut jouer 180 minutes en quatre jours. La probabilité de voir Lamine Yamal d'entrée ce dimanche est donc grande. Face à Michel Aebischer, le titulaire désormais habituel sur le côté gauche de la défense suisse? 

Quel avant-centre pour la Roja dimanche?

L'autre grande interrogation côté espagnol se résume en une phrase: qui va jouer avant-centre? Et, presque corollaire, qui va marquer? Jeudi à Belgrade, la Roja a tiré 22 fois au but, mais n'a pas réussi à tromper Predrag Rajkovic. Score final: 0-0.

En plus, Mikel Oyarzabal, blessé en Serbie, ne sera pas disponible ce dimanche. Et vu qu'Alvaro Morata, suspendu et blessé, n'est pas présent à Genève, une option pourrait s'appeler Ayoze Perez, peu convaincant en sélection ces derniers temps. Luis de la Fuente pourrait dès lors être tenté de placer Dani Olmo en faux neuf, Pedri prenant place à mi-terrain. Mais le nouveau joueur du Barça, Dani Olmo donc, pourrait être forfait en raison d'un coup reçu en Serbie. Il a en tout les cas manqué l'entraînement de veille de match. En cas d'absence de Dani Olmo, l'avant-centre de la Roja ce dimanche à Genève serait alors Joselu, l'avant-centre d'Al-Gharafa en Arabie saoudite.

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