Un SLO méconnaissable
Anthony Braizat: «Il n'y a pas eu photo»

Ce mercredi soir, le Stade Lausanne-Ouchy s'est incliné face à Servette à la Praille. Un revers synonyme d'élimination de la Coupe de Suisse.
Publié: 02.11.2023 à 00:49 heures
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Dernière mise à jour: 02.11.2023 à 10:27 heures
Bastien Feller

Non, le Stade Lausanne-Ouchy ne découvrira pas les quarts de finale de la Coupe de Suisse pour la première fois de son histoire. La faute à un match globalement manqué à Genève, malgré une belle réaction après l'ouverture du score de Chris Bedia à la 73e.

Le SLO n'a pas su développer son jeu, qui est pourtant d'habitude si agréable à regarder lorsqu'il se met en place. «Sur le match, je trouve qu'il n'y a pas eu photo, analyse, résigné, Anthony Braizat, l'entraîneur du Stade Lausanne-Ouchy. Sur la première mi-temps, nous avons été inexistants, nous n'avons pas su bien gérer les transitions et défensivement, nous avons donné beaucoup d'occasions.» Dont un penalty arrêté par Dany Da Silva ou loupé par Jérémy Guillemenot, c'est selon. Le SLO pouvait ainsi s'estimer heureux de rentrer au vestiaire sur un score de parité tant la domination servettienne était évidente et matérialisée dans le jeu par des chances claires de but.

«Je n'ai pas aimé le visage de l'équipe»

Mais la pause tant espérée n'aura pas su servir aux Vaudois et la suite de la rencontre s'est poursuivie avec le même scénario. Ou presque. «Nous sommes une équipe qui défend très haut d'habitude et là, nous avons été obligés de reculer, analyse le coach français. Mais c'était mieux ensuite et nous avons eu quelques ballons à jouer en contre-attaque. Mais je n'ai pas aimé le visage de l'équipe, qui était sans doute fatiguée, car nous n'avons pas l'habitude de jouer tous les trois ou quatre jours.»

Anthony Braizat et son équipe n'ont pas montré leur meilleur visage face à Servette.
Photo: Pascal Muller/freshfocus

Reste que cette équipe est toujours en apprentissage. Néo-promue en Super League pour la première fois de son histoire, elle continue pour l'heure à naviguer en terre inconnue, se nourrissant et gonflant son expérience lors de chaque rencontre. «On apprend des grands terrains et des bonnes équipes qui mettent du rythme, explique Anthony Braizat. Nous ne sommes pas passés loin en étant moins bon que d'habitude et cela ne se joue pas à grand-chose: l'expérience, le calme et la gestion du stress et des émotions. C'est une équipe qui joue la Coupe d'Europe et joue tous les trois jours, c'est facile pour eux.»

Place maintenant au championnat

La Coupe de Suisse désormais terminée pour les Stadistes, ils pourront désormais se concentrer exclusivement sur le championnat et le maintien dans l'élite. Chose qui est leur véritable objectif cette saison. «Il faudra bien récupérer, poursuit-il. Les personnes travaillant pour Servette que j'ai croisées et que je connais de mon temps ici m'ont dit que c'est bien ce que l'on fait en championnat. Mais il nous faut des points, car nous faisons justement des bonnes choses. Nous ne sommes pas loin et nous allons continuer à bien bosser pour laisser le SLO en Super League.»

Place maintenant à Saint-Gall donc, ce dimanche à la Pontaise pour, pourquoi pas, obtenir un deuxième succès à la maison.

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