Ça tire de tous les côtés!
Chaos total en Formule 1!

La Formule 1 n'est pas un sport pour les âmes sensibles. Audi sème le chaos avant son entrée en 2026. Et Sergio Pérez (137 points de moins que Verstappen) est sous pression chez Red Bull.
Publié: 14.07.2024 à 12:15 heures
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Dernière mise à jour: 14.07.2024 à 14:07 heures
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Roger Benoit

Les deux courses de Budapest (21 juillet) et de Spa (28 juillet) s'annoncent ni agréables, ni faciles. Ce double départ, qui acte le début de la seconde partie de ce Championnat du monde 2024, est placé sous le signe du chaos le plus total. En cause, les agitations qui animent le monde si particulier des transferts.

Et chez Sauber, le dossier Audi sème la pagaille au siège social d'Hinwil (ZH). Aux origines de cette crise: une question de pouvoir. Le CEO de Sauber Andreas Seidl mène la vie dure au directeur général d'Audi, Oliver Hoffmann. Une position compliquée pour celui qui a été «promu» au département Formule 1 par le CEO d'Audi Gernot Döllner. Une «promotion» qui cacherait en vérité mutation. Car selon les médias allemands, Döllner aurait jugé Hoffmann responsable du retard pris pendant des années dans le développement de nouveaux modèles, raison pour laquelle il aurait décidé de l'envoyer du côté de la F1.

Mais comme si cela ne suffisait pas, voilà qu'un ancien collaborateur de Hinwil fait maintenant aussi parler de lui: Mike Krack. Le Luxembourgeois, qui ne se sent plus à l'aise chez Aston Martin (probablement à cause de son chef Lawrence Stroll), en effet courtisé par le CEO de Sauber, lequel souhaiterait voir Krack reprendre le poste de Hoffmann.

Chez Sauber, la maison brûle. Au milieu du feu: Andreas Seidl, CEO de la F1.
Photo: Lukas Gorys
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On ne peut qu'espérer pour l'actuel directeur sportif Beat Zehnder, dont la connaissance de la F1 n'est plus à prouver, qu'il ne soit pas victime des combats de coqs des dirigeants Allemands de Sauber et d'Audi.

Sergio Pérez sous pression chez Red Bull

Le chaos règne également chez Red Bull. Le Mexicain Sergio Pérez, coéquipier de l'actuel leader du Championnat du monde Max Verstappen est attaqué de toutes parts. Son bilan est maigre: seulement 15 points et pas moins de trois abandons lors des six dernières courses. Même le patron de l'équipe, Christian Horner, a fini par le mettre sur liste noire, malgré la signature récente d'un contrat de deux ans. Une décision sera vraisemblablement prise pendant la pause estivale. En l'état, il est prévu de faire venir la star de Racing Bulls Yuki Tsunoda dans l'équipe A. Et comme Daniele Ricciardo, le chouchou de Christian Horner, ne trouve pas son compte dans l'équipe B, Liam Lawson et le leader de la Formule 2 Isack Hadjar (France) pourraient bien y être engagés au plus tard en 2026.

Chez Mercedes aussi, les choses bougent. Le chef Toto Wolff a apparemment redonné à l'Espagnol Carlos Sainz l'espoir retrouver son cockpit en 2025. Mais Toto Wolff souhaite avant tout s'offrir les services de Max Verstappen – et sa confiance dans le super talent italien Andrea Kimi Antonelli (17 ans) a visiblement diminué. Car le pilote Ferrari, viré à cause de l'arrivée Lewis Hamilton, a visiblement l'intention de prendre tout son temps avant de prendre sa décision.

Valtteri Bottas et Mercedes: la rupture est consommée

Valtteri Bottas, dernier du championnat du monde, s'est également exprimé au sujet de l'écurie allemande: «Je ne signerais plus jamais chez Mercedes pour une seule année!» En même temps, il n'en a pas besoin, puisque certaines équipes d'Indycar et Williams lui tendent les bras.

Qu'en est-il du reste de l'actualité des transferts? Esteban Ocon signera bientôt chez Haas-Ferrari aux côtés de Oliver Bearman (Grande-Bretagne), ce qui signerait la fin de la carrière de Kevin Magnussen en GP. L'équipe américaine vient également de faire la une des journaux. Et pour cause, un retour du moteur Toyota serait à l'ordre du jour.

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