L'expatrié canadien est de retour à la patinoire
Ralph Stalder reprend du service sur la glace

Il a un ranch, travaille comme chef de chantier et se rend à nouveau à la patinoire tous les jours. L'ancien défenseur de Fribourg Gottéron Ralph Stalder a été engagé comme entraîneur de hockey dans sa nouvelle patrie canadienne.
Publié: 05.02.2024 à 16:05 heures
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Dernière mise à jour: 05.02.2024 à 16:06 heures
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Nicole Vandenbrouck

Après avoir émigré avec sa famille à Golden (Colombie-Britannique), au Canada, à l'automne 2020, Ralph Stalder a d'abord eu besoin de prendre ses distances avec le hockey après 16 saisons professionnelles. Mais trois ans plus tard, l'ancien défenseur de Fribourg et Lausanne déclare: «Ça m'a repris. Pendant longtemps, je ne voulais plus entendre parler de hockey. Mais cela reste ma passion. Maintenant, je sais à nouveau pourquoi j'aimais tant jouer.»

La raison? Dans sa nouvelle patrie, le Suisse de 37 ans s'est impliqué dans le club local. Tout d'abord par le biais de ses fils aînés Samuel (9 ans) et Louis (7 ans), qui jouent dans l'équipe junior des Golden Rockets. Lorsque l'équipe U11 de Samuel a eu besoin d'un entraîneur, son père a repris du service. Le passé de joueur professionnel de Ralph Stadler ainsi que ses connaissances ne sont pas restés secrets très longtemps à Golden.

Une formation d'entraineur

Et maintenant: les Golden Rockets ont engagé Ralph Stalder comme entraîneur assistant pour leur équipe phare. Le staff du club a été recomposé après le licenciement du précédent coach principal. L'équipe joue dans la KIJHL, la Kootenay International Junior A Hockey League, un niveau en dessous de la célèbre ligue junior canadienne WHL. «C'est à peu près comparable aux juniors A élite en Suisse», explique Ralph Stalder. Les joueurs ont entre 17 et 20 ans.

Après la nouvelle année, il faisait moins 35 degrés à Golden au Canada. L'ancien défenseur de Fribourg et expatrié au Canada Ralph Stalder a pu patiner dans l'allée de son Calling Horse Lodge.
Photo: zVg
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Comme le club avait déjà demandé des conseils au Bâlois en début de saison, il a commencé à suivre en ligne les cours de coaching prescrits par Hockey Canada. Aujourd'hui, il a déjà suivi la plupart des modules requis. En Suisse, il y a 20 ans, il avait déjà pris part aux cours J+S dans le cadre de sa formation d'athlète. 

Tous les jours à la patinoire

«En fait, je pensais que je passerais moins de temps à la patinoire ici», dit Ralph Stalder en riant. Mais c'est le contraire qui se produit: il y est tous les jours. Car entre-temps, son troisième fils âgé de 4 ans, William chausse déjà les patins. «Quand je voulais partir avec ses frères aînés à la patinoire, il préparait ses affaires, se tenait devant la porte et voulait aussi venir» explique le hockeyeur. 

De plus, le triple champion de Swiss League (Lausanne, Bâle) rejoue lui-même une fois par semaine. Pour le plaisir, il participe à une «ligue de la bière», comme il l'appelle. Officiellement, elle s'appelle «Golden Adult Hockey League». «Tout le monde s'y retrouve, des médecins aux artisans, car tout le monde joue au hockey. Il y a assez de place pour quatre équipes, nous jouons des matchs amicaux les uns contre les autres.»

Sa femme le soutient

Avant que son engagement dans le hockey ne devienne si intense, Ralph Stalder s'est concerté avec sa femme Gaëlle. Parce qu'entre-temps, la famille s'est encore agrandie, le petit Anthony est né il y a cinq mois. En plus de l'exploitation du Calling Horse Lodge, Ralph Stalder travaille comme chef de chantier. Il s'agit de sa source de revenu principal, mais par chance, durant la saison de hockey, il y a moins de travail dans ce domaine. De plus, le championnat de l'équipe phare se termine déjà le 17 février, et le train des play-offs est parti depuis longtemps.

Récemment, Ralph Stalder a même pu chausser ses patins à la maison. En fin d'année, les températures à Golden étaient exceptionnellement basses. «D'habitude, il ne fait pas moins de -20 à -25 degrés ici. Mais là, il faisait -35 degrés.» Toute l'entrée du Calling Horse Lodge était gelée, cela faisait une patinoire idéale. Cela a permis au tout jeune coach de donner quelques coups de patins non seulement à la patinoire, mais aussi autour du ranch.

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