La chronique de Gaëtan Haas
«L'appel de Patrick Fischer m'a fait beaucoup de bien»

Durant tout le Championnat du monde, Gaëtan Haas va partager son expérience de l'intérieur. Suivez le Biennois à Riga. Premier épisode? Comment on se remobilise après une défaite en finale.
Publié: 12.05.2023 à 18:57 heures
Gaëtan Haas

«Bonjour à toutes et à tous!

Ce Championnat du monde est assez spécial pour moi. Et pour tout vous dire, il était très important à mes yeux. Pourquoi? Car il m'aide à passer à autre chose après notre défaite lors du septième match de la finale face à Genève avec Bienne. Et je dis bien «passer à autre chose» et non oublier. Parce que ce qui est arrivé est quelque chose que je ne pourrai jamais oublier.

Mais l'appel de Patrick Fischer, le sélectionneur national, m'a fait beaucoup de bien. Je savais que ma saison ne se terminerait pas sur ce match perdu. Qu'il y avait quelque chose d'autre derrière. Alors lorsque j'ai vu son appel en absence — je dormais quand il a essayé de me joindre la première fois... —, j'ai tout de suite rappelé pour lui dire que je serais là. C'était un ou deux jours après la fin des play-off.

Durant tout le tournoi, Gaëtan Haas va partager son expérience de l'intérieur.
Photo: Keystone

Physiquement, même si je suis forcément un peu fatigué, je me sens bien. C'était mentalement le plus difficile. Avec les gars de Bienne, nous avions le voyage d'équipe. Je suis tout de même allé une soirée avec eux à Barcelone avant de rejoindre Zurich pour la préparation au tournoi. C'était rapide puisque je n'ai eu que quatre jours. Mais en un sens, c'est plus simple de ne pas avoir à se remettre dedans et de rester dans le rythme.

Quand je dis que physiquement ça va, ce n'est pas tout à fait exact. À mon arrivée en sélection, je suis tombé malade. J'imagine que c'est une sorte de décompression liée à toutes les émotions de ces dernières semaines. Mais j'ai ensuite pu disputer deux matches de préparation, ce qui est toujours important avant un Championnat du monde.

Tout est allé très vite ces dernières semaines, mais je suis content d'être là et je me réjouis que cela commence enfin ce samedi face à la Slovénie.

Bon début de tournoi à vous et à bientôt pour la suite.»

Comme Andrea Glauser la saison dernière, Gaëtan Haas va tenir une chronique pour Blick depuis Riga, où il dispute son cinquième Championnat du monde, le premier depuis 2019.

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