Nouveau revers en finale
Tristan Scherwey: «On avait tout pour bien faire, il manquait peu»

Retrouvez les interviews à chaud des acteurs du match, à la suite du triomphe de la Tchéquie. Des réactions recueillies au micro de la RTS et du Blick.
Publié: 26.05.2024 à 23:42 heures
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Dernière mise à jour: 27.05.2024 à 00:35 heures

Tristan Scherwey:

«Hier c'était déjà une bataille contre les Canadiens, j'ai l'impression qu'on a quand même bien pu se reposer. On a fait le nécessaire à l'hôtel en rentrant. Ils sont arrivés en force en début de match mais on a tenu, on a su se montrer solide derrière. C'était serré et on savait que plus le match avançait plus cela pouvait tourner en notre faveur. On n'a malheureusement pas su contrer leur plan à l'engagement sur le premier but. Chapeau à nos leaders qui ont tout donné à la fin mais malheureusement cela n'a pas suffi. Il y a sept semaines si on nous avait dit qu'on terminerait vice-champion je pense que personne ne l'aurait cru. On a su monter en puissance notamment avec les joueurs de NHL qui nous ont rejoint, cela nous a fait du bien d'évoluer avec eux et on voit que ce n'est pas un hasard s'ils évoluent dans cette ligue. On avait tout pour bien faire, il manquait peu. Mais les Tchèques ont mérité cette victoire, bravo à eux.»

Christoph Bertschy:

«On se sent vide, on a travaillé comme on a l'a jamais fait durant ces deux dernières semaines. Tu travailles pendant deux mois pour jouer ce tournoi et ce match final. C'est vraiment douloureux, on jouait que pour gagner et on ne peut pas retenir de positif pour l'instant. Les deux équipes étaient très fortes défensivement, c'est un match qui se joue à un but mais malheureusement pas de notre côté.»

Romain Loeffel:

«On a tout donné, on avait tellement envie et on était tellement proches que ça fait vraiment mal. À l'heure actuelle, c'est certainement la médaille qui est la plus dure à recevoir. Peut-être que d'ici quelques jours ou semaines on se rendra compte du beau parcours effectué, mais là c'est difficile d'avoir cette sensation. Sur la glace on était persuadés que ça allait passer, c'était un match intense, physique et avec beaucoup de vitesse des deux côtés. Le match aurait très bien pu tourner en notre faveur, ils exécutent un engagement parfait et c'est au fond. Il manque très, très peu mais ça fait très, très mal.»

Photo: imago/Bildbyran

Patrick Fischer:

«Je suis vide et très déçu, nous avons perdu contre une équipe forte mais nous étions très proches de la victoire. Je suis très fier de nous, de l'équipe, de la manière dont nous avons lutté. Gagner c'est compliqué, alors félicitations à la Tchéquie. Nous n'avons pas réussi à trouver le chemin du but, il manquait peut-être un peu d'énergie, je ne sais pas. C'était un très grand tournoi pour nous et bravo aux Tchèques pour l'organisation. Nous avons tout donné pour l'équipe et pour le pays, nous ne pouvions pas faire plus»

Roman Josi:

«La déception est très grande, c'était une partie équilibrée avec deux bonnes défenses. Les équipes avaient peu d'espaces pour développer leur jeu. Durant le tournoi on a clairement grandi et évolué en tant qu'équipe, en tant que collectif. On a tout donné mais ce n'était pas suffisant. On ne sait pas quand on pourra rejouer un tel match, même s'il y a de beaux évènements qui arrivent, avec les Jeux Olympiques et le championnat du monde en Suisse.»

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